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d'une autre.
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Voici donc le principe fondamental des lois politiques
Voici donc le principe fondamental des lois politiques en fait de religion. Quand on est maître
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en fait de religion. Quand on est maître ’ de recevoir dans
un État une nouvelle religion, ou de ne la pas recevoir, il
A. Quand on est le maître, dans un État, de recevoir, etc.
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ne faut pas l’y établir ; quand elle y est établie, il faut la
de recevoir dans un État une nouvelle religion, ou de ne la pas recevoir, il ne faut pas l’y établir ; quand elle y est établie, il faut la
tolérer*.
tolérer

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On objecte à l'auteur qu*il va avertir les princes idolâtres de fermer leurs États à la religion chrétienne ; effectivement, c'est un secret qu'il a
. A. Quand on est le maître, dans un État, de recevoir, etc.
été dire à l'oreille, au roi de la Cochinchine. » ''Défense de l’Esprit des lois'', seconde partie : ''Tolérance''.
. ■ On objecte à Tauteur qu*il va avertir les princes idolâtres de fermer
<p>
leurs États à la religion chrétienne ; effectivement, c*est un secret qu*il a
La réponse est plus ingénieuse que juste. Montesquieu ajoute qu'il a excepté nommément la religion chrétienne, liv. XXIV, ch. I, à la fin. Mais,
été dire à Toreille, au roi de la Cochinchine. » Défense de l’Esprit des lois,
outre que l’exception n'est pas formelle, on ne voit pas pourquoi un prince idolâtre serait tenu de respecter une religion dont il ne reconnaît pas la
seconde partie : Tolérance.
vérité. Crévier n'a point tort quand il dit que cette maxime justifie la persécution des chrétiens par les empereurs romains. Du reste, l'opinion

</ref>.
La réponse est plus ingénieuse que Juste. Montesquieu ijoute quUl a
excepté nommément la religion chrétienne, liv. XXIV, ch. i, à ht fin. Mais,
outre que Texceptîon n*eBt pas formelle, on ne voit pas pourquoi un prince
idolâtre serait tenu de respecter une religion dont il ne reconnaît pas la
vérité. Crévier n*a point tort quand il dit que cette maxime Justifie la persécution
des chrétiens par les empereurs romains. Du reste, Topinion