« Page:Verne - Voyages et aventures du capitaine Hatteras.djvu/223 » : différence entre les versions
m Phe: split |
|||
État de la page (Qualité des pages) | État de la page (Qualité des pages) | ||
- | + | Page corrigée | |
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
<br/> |
<br/> |
||
« Voyons, Bell, reprit le docteur, la bouche, le nez, les yeux pleins de neige, êtes-vous fou ? Qu’y a-t-il donc ? |
|||
— Il y a, répondit Bell, que si vous possédez encore un nez, c’est à moi que vous le devrez ! |
— Il y a, répondit Bell, que si vous possédez encore un nez, c’est à moi que vous le devrez ! |
||
— Un nez ! répliqua |
— Un nez ! répliqua le docteur en portant la main à son visage. |
||
— Oui, monsieur Clawbonny, vous étiez complètement frost-bitten ; votre nez était tout blanc quand je vous ai regardé, et sans mon traitement énergique vous seriez privé de cet ornement, incommode en voyage, mais nécessaire dans l’existence. |
— Oui, monsieur Clawbonny, vous étiez complètement frost-bitten ; votre nez était tout blanc, quand je vous ai regardé, et sans mon traitement énergique vous seriez privé de cet ornement, incommode en voyage, mais nécessaire dans l’existence. » |
||
En effet, un peu plus le docteur avait le nez gelé ; la circulation du sang s’étant heureusement refaite à propos, grâce aux vigoureuses frictions de Bell, tout danger disparut. |
En effet, un peu plus le docteur avait le nez gelé ; la circulation du sang s’étant heureusement refaite à propos, grâce aux vigoureuses frictions de Bell, tout danger disparut. |
||
« Merci ! Bell, dit le docteur, et à charge de revanche. |
|||
{{c|[[File:'The English at the Noth Pole' by Riou and Montaut 123.jpg|280px]]|m=20px}} |
|||
⚫ | |||
⚫ | |||
⚫ | |||
⚫ | |||
— Craignez-vous pour lui ? demanda vivement Hatteras |
— Craignez-vous pour lui ? demanda vivement Hatteras |
||
Ligne 23 : | Ligne 25 : | ||
— Et que craignez-vous ? |
— Et que craignez-vous ? |
||
— Une violente attaque de scorbut |
— Une violente attaque de scorbut. Ses jambes enflent déjà, et ses gencives se prennent ; le malheureux est là, couché sous les couvertures du traîneau, à demi gelé, et les chocs ravivent à chaque instant ses douleurs. Je le plains, Hatteras, et je ne puis rien pour le soulager ! |
||
— Pauvre Simpson ! murmura Bell. |
— Pauvre Simpson ! murmura Bell. |