« Page:Figuier - Les Merveilles de la science, 1867 - 1891, Tome 2.djvu/87 » : différence entre les versions

Aucun résumé des modifications
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
distinguer les navires portant le même numéro. Les {{formatnum:25000}} autres signaux servent à composer toutes les communications possibles. Ils représentent, comme le montre l’exemple ci-dessus, des objets, des noms géographiques, des membres de phrases ou des phrases entières, des nombres ou des syllabes permettant d’épeler les noms propres. Les combinaisons de deux ou trois signes ont été réservées pour les communications les plus utiles lors des rencontres à la mer ; celles de deux signes spécialement pour les avis importants et pressés.
distinguer les navires portant le même numéro. Les {{formatnum:25000}}{{lié}}autres signaux servent à composer toutes les communications possibles. Ils représentent, comme le montre l’exemple ci-dessus, des objets, des noms géographiques, des membres de phrases ou des phrases entières, des nombres ou des syllabes permettant d’épeler les noms propres. Les combinaisons de deux ou trois signes ont été réservées pour les communications les plus utiles lors des rencontres à la mer ; celles de deux signes spécialement pour les avis importants et pressés.


Le ''Code anglo-français'' est divisé en deux volumes. Le premier, comprenant le dictionnaire de la langue universelle ; le second, la liste des navires. Le dictionnaire se divise lui-même en deux parties. La première présente, rangés par ordre alphabétique, les mots les plus usuels. Autour de chaque mot sont groupés les membres de phrase et les phrases dans lesquelles ce mot joue un rôle essentiel. En regard de chaque lambeau de phrase se trouve le signal qui l’exprime. L’autre partie sert à déchiffrer les signaux ; elle renferme les différentes combinaisons de consonnes, rangées par ordre alphabétique, et suivies de leur interprétation. Les différentes nations maritimes ne tarderont pas à publier des dictionnaires analogues à l’usage de leurs bâtiments.
Le ''Code anglo-français'' est divisé en deux volumes. Le premier, comprenant le dictionnaire de la langue universelle ; le second, la liste des navires. Le dictionnaire se divise lui-même en deux parties. La première présente, rangés par ordre alphabétique, les mots les plus usuels. Autour de chaque mot sont groupés les membres de phrase et les phrases dans lesquelles ce mot joue un rôle essentiel. En regard de chaque lambeau de phrase se trouve le signal qui l’exprime. L’autre partie sert à déchiffrer les signaux ; elle renferme les différentes combinaisons de consonnes, rangées par ordre alphabétique, et suivies de leur interprétation. Les différentes nations maritimes ne tarderont pas à publier des dictionnaires analogues à l’usage de leurs bâtiments.
Ligne 7 : Ligne 7 :
<includeonly>[[File:T2- d085 - Fig. 29. — Communication entre un navire et des troupes de débarquement.png|450px|center]]{{Centré|Fig. 29. Communication entre un navire à l’entrée d’un port et des troupes de débarquement, au moyen des signaux du code Reynold.|fs=80%}}
<includeonly>[[File:T2- d085 - Fig. 29. — Communication entre un navire et des troupes de débarquement.png|450px|center]]{{Centré|Fig. 29. Communication entre un navire à l’entrée d’un port et des troupes de débarquement, au moyen des signaux du code Reynold.|fs=80%}}


</includeonly>Nous venons de dire que le nouveau code anglo-français, ou ''Code Larkins'', conserve les signaux du code Reynold, quand on se trouve à une trop grande distance. La figure 29<noinclude> (page 81)</noinclude> représente l’application du code Reynold à ce cas particulier. On trouve expliqué comme il suit, dans l’ouvrage de M. de Reynold, la manière de communiquer entre des troupes de débarquement et des bâtiments en rade. <includeonly>
</includeonly>Nous venons de dire que le nouveau code anglo-français, ou ''Code Larkins'', conserve les signaux du code Reynold, quand on se trouve à une trop grande distance. La figure{{lié}}29<noinclude> (page 81)</noinclude> représente l’application du code Reynold à ce cas particulier. On trouve expliqué comme il suit, dans l’ouvrage de M.{{lié}}de Reynold, la manière de communiquer entre des troupes de débarquement et des bâtiments en rade.


<p style="font-size:80%">« En cas de détresse, dit M.{{lié}}Reynold, de manque de tout pour faire les signaux indiqués précédemment, un homme seul peut les représenter, ainsi que l’ont reconnu les commissions.</p>
</includeonly>


<p style="font-size:80%">Un homme donc, élevant ''verticalement'', soit au bout d’un fusil, soit au bout d’une gaffe, un objet ''flottant'', tel qu’un pavillon, un mouchoir, un lambeau d’étoffe, signifiera comme le pavillon seul des signaux de jour : ''attention'', ''aperçu'', ''virgule'', ou le signe{{lié}}<math>+</math>.</p>
{{t|« En cas de détresse, dit M. Reynold, de manque de tout pour faire les signaux indiqués précédemment, un homme seul peut les représenter, ainsi que l’ont reconnu les commissions.|80}}

{{t|Un homme donc, élevant verticalement, soit au bout d’un fusil, soit au bout d’une gaffe, un objet ''flottant'', tel qu’un pavillon, un mouchoir, un lambeau d’étoffe, signifiera comme le pavillon seul des signaux de jour : ''attention, aperçu, virgule'', ou le signe <math>\scriptscriptstyle \ + </math>. |80}}


{| width="450px" style="font-size:80%; line-height:1.2em;" align="center"
{| width="450px" style="font-size:80%; line-height:1.2em;" align="center"
|-
|-
|{{ts|ac}} width="10%" rowspan="8"|{{sc|Étendant}}<br />le<br />{{sc|bras}}|| rowspan="8" width="7%"|[[File:Accolade ouvrante.png|14px]]|| width="5%" {{ts|vtp}}|''droit'',|| width="70%"|{{table|largeur=90%|indentation=-1|titre= horizontalement, avec un objet ''flottant'', il représentera}}|| width="8%" |1
|{{ts|ac}} width="10%" rowspan="8"|{{sc|Étendant}}<br/><br/>le<br/><br/>{{sc|bras}}|| rowspan="8" width="4%"|[[File:Accolade ouvrante.png|14px]]|| width="5%" {{ts|vtp}}|''droit'',|| width="73%"|{{table|largeur=95%|align=left|indentation=-1|titre= horizontalement, avec un objet ''flottant'', il représentera}}|| width="8%" |1
|-
|-
|{{ts|ac}}|»||{{table|largeur=90%|titre=à 45°}}||2
|{{ts|ac}}|»||{{table|largeur=95%|align=left|titre=à 45°}}||2
|-
|-
|''gauche'',||{{table|largeur=90%|titre=horizontalement}}||3
|''gauche'',||{{table|largeur=95%|align=left|titre=horizontalement}}||3
|-
|-
|{{ts|ac}}|»||{{table|largeur=90%|titre=à 45°}}||4
|{{ts|ac}}|»||{{table|largeur=95%|align=left|titre=à 45°}}||4
|-
|-
| {{ts|vtp}}|''droit'',||{{table|largeur=90%|indentation=-1||titre=horizontalement, avec un objet ''opaque'' (un chapeau, une manne)}}||5
| {{ts|vtp}}|''droit'',||{{table|largeur=95%|align=left||indentation=-1||titre=horizontalement, avec un objet ''opaque'' (un chapeau, une manne)}}||5
|-
|-
|{{ts|ac}}|»||{{table|largeur=90%|titre=à 45°}}||6
|{{ts|ac}}|»||{{table|largeur=95%|align=left|titre=à 45°}}||6
|-
|-
|''gauche'',||{{table|largeur=90%|titre=horizontalement}}||7
|''gauche'',||{{table|largeur=95%|align=left|titre=horizontalement}}||7
|-
|-
|{{ts|ac}}|»||{{table|largeur=90%|titre=à 45°}}||8
|{{ts|ac}}|»||{{table|largeur=95%|align=left|titre=à 45°}}||8
|-
|colspan="4"|{{table|indentation=2|align=left|largeur=96%|titre=Le bras droit ''horizontal'' avec un objet flottant, le bras gauche ''horizontal'' avec un objet opaque}}||9
|-
|colspan="4"|{{table|indentation=2|align=left|largeur=96%|titre=Le bras gauche ''horizontal'' avec un objet flottant, le bras droit ''horizontal'' avec un objet opaque}}||0
|-
|colspan="5"|
On peut représenter ainsi toutes les combinaisons de nombres&#x202F;<ref>''Code Reynold'', pp.{{lié}}{{rom-maj|XLII|42}}, {{rom-maj|XLIII|43}}.</ref>. »
|}
|}
{{table|largeur=90%|indentation=1|largeurp=30|titre={{t|Le bras droit ''horizontal'' avec un objet flottant, le bras gauche ''horizontal'' avec un objet opaque|80}}|page={{t|9|80}} }}
{{table|largeur=90%|indentation=1|largeurp=30|titre={{t|Le bras gauche ''horizontal'' avec un objet flottant, le bras droit ''horizontal'' avec un objet opaque|80}}|page={{t|0|80}} }}

{{t|On peut représenter ainsi toutes les combinaisons de nombres <ref>''Code Reynold'', pp. {{rom-maj|XLII|42}}, {{rom-maj|XLIII|43}}.</ref>. »|80}}