Wikisource

« Page:Notre France - Coubertin.djvu/190 » : différence entre les versions

Navigation interactive dans l’historique
Modification suivante →
→‎Page non corrigée : Page créée avec « vite abusé d’un régime de liberté absolue auquel elle n’avait pas éteaccoutumée par les gouver- nements antérieurs. On doit reconnaître que l’o- pinion franç... »
 
Aucun résumé des modifications
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
vite abusé d’un régime de liberté absolue auquel
vite abusé d’un régime de liberté absolue auquel
elle n’avait pas éteaccoutumée par les gouver-
elle n’avait pas été accoutumée par les gouvernements
nements antérieurs. On doit reconnaître que l’o-
antérieurs. On doit reconnaître que l’opinion
pinion française pendant cette période, a. donné
française pendant cette période, a donné
des preuves très remarquables de continuité et
des preuves très remarquables de continuité et
de sang-froid. Les alertes allemandes de 1875
de sang-froid. Les alertes allemandes de 1875
et de 1883, les incidents provocateurs de 1887
et de 1883, les incidents provocateurs de 1887
(incident Schnaebelé), de 1905 (Tangcr), de 1911
(incident Schnaebelé), de 1905 (Tanger), de 1911
(Agadir) s’accompagnèrent d’attaques furieusœs
(Agadir) s’accompagnèrent d’attaques furieuses
ou perfides de‘la. part des journaux allemands.
ou perfides de la part des journaux allemands.
Le pays garda en ces circonstances graves sa.
Le pays garda en ces circonstances graves sa
lucidité et sa sérénité. Il en fut de même au
lucidité et sa sérénité. Il en fut de même au
moment des incidents de Fachoda (1898) et de
moment des incidents de Fachoda (1898) et de
Caenblsmca (1908). A l’intérieur, le 16 mai, la,
Casablanca (1908). À l’intérieur, le 16 mai, la
démission de Jules Grévy, le boulang'isme, l’ai-
démission de Jules Grévy, le boulangisme, l’affaire
fajre de Panama, les attentats anarchiques, la.
de Panama, les attentats anarchiques, la
tentative de Déroulède aux obsèques de Félix
tentative de Déroulède aux obsèques de Félix
Faure, les mesures prises contre les congréga-
Faure, les mesures prises contre les congrégations,
tions, l’application de la, loi de séparation de
l’application de la loi de séparation de
l’Eglîse et de l'Etat, les grèves de certains ser-
l’Église et de l'État, les grèves de certains services
vices publics, les troubles du midi et ceux de
publics, les troubles du midi et ceux de
Champagne provoqués en 1907 et 1911 par la.‘
Champagne provoqués en 1907 et 1911 par la
crise viticole... tout cela. a. passé sans provoquer
crise viticole… tout cela a passé sans provoquer
de secousses profondes et sans détourner l'opi-
de secousses profondes et sans détourner l’opinion
nion de sa ligne de conduite réfléchie et. voulue.
de sa ligne de conduite réfléchie et voulue.
Deux fois seulement il lui est arrivé de se dépar-
Deux fois seulement il lui est arrivé de se départir
tir momentanément de sen calme et de se laisser
momentanément de son calme et de se laisser
entraîner plus loin qu’il n'eût fallu z une premiè-
entraîner plus loin qu’il n'eût fallu : une première
re fois lors des campagnes menées contre Jules
fois lors des campagnes menées contre Jules
Ferry et qui atteignîrent un paroxysme de haine
Ferry et qui atteignirent un paroxysme de haine
inexplicable, une seconde fois lors de l’affaire
inexplicable, une seconde fois lors de l’affaire
Dreyfus qui réveilla. les échos de vieilles hosti-
Dreyfus qui réveilla les échos de vieilles hostilités
lités ethniques qu’on eût pu croire apaisées par
ethniques qu’on eût pu croire apaisées par
le temps. ‘
le temps.
Récupérée de « https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Notre_France_-_Coubertin.djvu/190 »