« Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Hugo, Pagnerre, 1868, tome 7.djvu/462 » : différence entre les versions
→Page non corrigée : Page créée avec « {{tiret2|pro|messe}} que j’ai faite de toi au comte Paris, je te ferais dès à présent sentir combien est grande la juste colère d’un père indigné contre l’enfa... » |
|||
État de la page (Qualité des pages) | État de la page (Qualité des pages) | ||
- | + | Page corrigée | |
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
{{tiret2|pro|messe}} que j’ai faite de toi au comte |
{{tiret2|pro|messe}} que j’ai faite de toi au comte Pâris, je te ferais dès |
||
à présent sentir combien est grande la juste colère d’un |
à présent sentir combien est grande la juste colère d’un |
||
père indigné contre l’enfant ingrat<ref>Tout ce discours est l’œuvre de Boisteau.</ref>. |
père indigné contre l’enfant ingrat<ref>Tout ce discours est l’œuvre de Boisteau.</ref>. |
||
Ligne 10 : | Ligne 10 : | ||
chambre<ref>Le traducteur supprime ici un incident important de la légende italienne. D’après le récit de Bandello, Juliette, une fois retirée dans son appartement, écrit à Roméo tout ce qui s’est passé et lui fait parvenir la lettre par l’intermédiaire du père Lorenzo. Roméo lui répond qu’elle soit tranquille, que bientôt il viendra la chercher et l’emmènera avec lui à Mantoue. — Boisteau |
chambre<ref>Le traducteur supprime ici un incident important de la légende italienne. D’après le récit de Bandello, Juliette, une fois retirée dans son appartement, écrit à Roméo tout ce qui s’est passé et lui fait parvenir la lettre par l’intermédiaire du père Lorenzo. Roméo lui répond qu’elle soit tranquille, que bientôt il viendra la chercher et l’emmènera avec lui à Mantoue. — Boisteau |
||
a jugé nécessaire que Rhoméo ignorât jusqu’au bout le péril qui menace sa femme, et cette correction sagace a été consacrée par Shakespeare.</ref> et exerça toute la nuit plus ses yeux à pleurer |
a jugé nécessaire que Rhoméo ignorât jusqu’au bout le péril qui menace sa femme, et cette correction sagace a été consacrée par Shakespeare.</ref> et exerça toute la nuit plus ses yeux à pleurer |
||
qu’à dormir. Et, |
qu’à dormir. Et, le matin, elle partit, feignant aller à la |
||
messe, avec sa dame de chambre, arriva aux Cordeliers, |
messe, avec sa dame de chambre, arriva aux Cordeliers, |
||
et, après avoir fait appeler frère Laurens, le pria de |
et, après avoir fait appeler frère Laurens, le pria de |
||
Ligne 16 : | Ligne 16 : | ||
lui, elle commença sa confession par larmes, lui remontrant |
lui, elle commença sa confession par larmes, lui remontrant |
||
le grand malheur qui lui était préparé pour le mariage |
le grand malheur qui lui était préparé pour le mariage |
||
accordé par son père avec le comte |
accordé par son père avec le comte Pâris, et, pour |
||
la conclusion lui dit : |
la conclusion lui dit : |
||