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{{Numérotation|ROMÉO ET JULIETTE.|330||}}
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{{Personnage|JULIETTE|c}}
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Allons, fenêtre, laissez entrer le jour et sortir ma vie.
Allons, fenêtre, laissez entrer le jour et sortir ma
vie.


{{Personnage|ROMÉO|c}}
{{Personnage|ROMÉO.|c}}
Adieu, adieu ! un baiser, et je descends. ''(Ils s’embrassent. Roméo descend.)''
Adieu, adieu ! un baiser, et je descends.
{{Didascalie|Ils s’embrassent. Roméo descend.|d|3}}


{{Personnage|JULIETTE|c}}
{{PersonnageD|JULIETTE|c|se penchant sur le balcon.}}
''(se penchant sur le balcon.)'' Te voilà donc parti ? amour, seigneur, époux, ami ! Il me faudra de tes nouvelles à chaque heure du jour, car il y a tant de jours dans une minute ! Oh ! à ce compte-là, je serai bien vieille, quand je reverrai mon Roméo.
Te voilà donc parti ? amour, seigneur, époux, ami !
Il me faudra de tes nouvelles à chaque heure du jour,
car il y a tant de jours dans une minute ! Oh ! à ce
compte-là, je serai bien vieille, quand je reverrai mon
Roméo.


{{Personnage|ROMÉO|c}}
{{Personnage|ROMÉO.|c}}
Adieu ! je ne perdrai pas une occasion, mon amour, de renvoyer un souvenir.
Adieu ! je ne perdrai pas une occasion, mon
amour, de t’envoyer un souvenir.


{{Personnage|JULIETTE|c}}
{{Personnage|JULIETTE.|c}}
Oh ! crois-tu que nous nous rejoindrons jamais ?
Oh ! crois-tu que nous nous rejoindrons jamais ?


{{Personnage|ROMÉO|c}}
{{Personnage|ROMÉO.|c}}
Je n’en doute pas ; et toutes ces douleurs feront le doux entretien de nos moments à venir.
Je n’en doute pas : et toutes ces douleurs feront
le doux entretien de nos moments à venir.


{{Personnage|JULIETTE|c}}
{{Personnage|JULIETTE.|c}}
Ô Dieu ! j’ai dans l’âme un présage fatal. Maintenant que tu es en bas, tu m’apparais comme un mort au fond d’une tombe. Ou mes yeux me trompent, ou tu es bien pâle.
Ô Dieu ! j’ai dans l’âme un présage fatal. Maintenant
que tu es en bas, tu m’apparais comme un mort
au fond d’une tombe. Ou mes yeux me trompent, ou
tu es bien pâle.


{{Personnage|ROMÉO|c}}
{{Personnage|ROMÉO.|c}}
Crois-moi, amour, tu me sembles bien pâle aussi. L’angoisse aride boit notre sang. Adieu ! adieu ! ''(Roméo sort.)''
Crois-moi, amour, tu me sembles bien pâle aussi.
L’angoisse aride boit notre sang. Adieu ! adieu !
{{Didascalie|Roméo sort.|d|3}}


{{Personnage|JULIETTE|c}}
{{Personnage|JULIETTE.|c}}
Ô fortune ! fortune ! tout le monde te dit capricieuse ! Si tu es capricieuse, qu’as-tu à faire avec un homme d’aussi illustre constance ? Fortune, sois capricieuse,
Ô fortune ! fortune ! tout le monde te dit. capricieuse !
Si tu es capricieuse, qu’as-tu à faire avec un
homme d’aussi illustre constance ? Fortune, soit {{tiret|capri|cieuse}}