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{{tiret2|com|pagnie}} de Pâris, ou je t’y traînerai sur la claie, moi ! — Cher
{{tiret2|com|pagnie}} de Pâris, ou je t’y traînerai sur la claie, moi ! —
père, je vous en supplie à genoux, ayez la patience
Cher père, je vous en supplie à genoux, ayez la patience
de m’écouter, rien qu’un mot ! — Arrière, éhontée ! »
de m’écouter, rien qu’un mot ! — Arrière, éhontée ! »
Repoussée par le vieillard qui vient de sortir furieux,
Repoussée par le vieillard qui vient de sortir furieux,
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ce mariage d’un mois, d’une semaine. Sinon, dressez
ce mariage d’un mois, d’une semaine. Sinon, dressez
le lit nuptial dans le sombre monument où Tybalt repose !
le lit nuptial dans le sombre monument où Tybalt repose !

— Ne me parle plus, je n’ai rien à te dire, car
— Ne me parle plus, je n’ai rien à te dire, car
entre toi et moi tout est fini. » Et lady Capulet court
entre toi et moi tout est fini. » Et lady Capulet court
rejoindre son mari. Qui donc aura pitié de la pauvre
rejoindre son mari. Qui donc aura pitié de la pauvre
enfant, si sa mère l’abandonne ? 11 est encore une affection
enfant, si sa mère l’abandonne ? Il est encore une affection
sur laquelle Juliette compte : la nourrice ! — Oui,
sur laquelle Juliette compte : la nourrice ! — Oui,
cette vieille servante qui l’a allaitée, qui l’a tenue dans
cette vieille servante qui l’a allaitée, qui l’a tenue dans
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elle a tendu les langes du berceau et les draps du lit
elle a tendu les langes du berceau et les draps du lit
nuptial, celle-là du moins sympathisera avec Juliette :
nuptial, celle-là du moins sympathisera avec Juliette :
« mon Dieu, nourrice, comment empêcher cela ? Console-moi,
« Ô mon Dieu, nourrice, comment empêcher cela ? Console-moi,
conseille-moi ! » Ici encore le sublime se
conseille-moi ! » Ici encore le sublime se
heurte au grotesque. Le vulgaire raisonnement de la
heurte au grotesque. Le vulgaire raisonnement de la
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créature se révolte, Juliette récuse à tout jamais le lâche
créature se révolte, Juliette récuse à tout jamais le lâche
dévouement qui lui offre le bonheur dans le déshonneur :
dévouement qui lui offre le bonheur dans le déshonneur :
« 0’vieille damnée ! abominable démon ! Je ne sais quel
« Ô vieille damnée ! abominable démon ! Je ne sais quel