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aussi heureuse que possible, par les seuls moyens que la terre lui fournit.
aussi heureuse que possible, par les seuls moyens que la terre lui fournit.


<p>Dernièrement Zola, dans un remarquable discours aux étudiants, leur a conseillé, comme remède et même comme panacée à toutes les difficultés de la vie, le travail. ''Labor improbus omniavincit''. Le remède est connu ; il n'en reste pas moins bon, mais il n'est pas, il n'a jamais été, il ne sera jamais suffisant. Qu'il travaille de ses membres ou de son intelligence l'homme ne saurait avoir pour unique souci de gagner son pain, de faire sa fortune, de devenir célèbre. Ceux qui se réduisent à ces seuls desseins sentent, alors même qu'ils les ont réalisés, qu'il leur manque encore quelque chose : c'est que, quoi qu'il fasse, quoi qu'il dise et quoi qu'on lui dise, l'homme n'a pas seulement un corps à
Dernièrement Zola, dans un remarquable discours aux étudiants, leur a conseillé, comme remède et même comme panacée à toutes les difficultés de la vie, le travail. ''{{lang|la|Labor improbus omniavincit}}''. Le remède est connu ; il n’en reste pas moins bon, mais il n’est pas, il n’a jamais été, il ne sera jamais suffisant. Qu’il travaille de ses membres ou de son intelligence l’homme ne saurait avoir pour unique souci de gagner son pain, de faire sa fortune, de devenir célèbre. Ceux qui se réduisent à ces seuls desseins sentent, alors même qu’ils les ont réalisés, qu’il leur manque encore quelque chose : c’est que, quoi qu’il fasse, quoi qu’il dise et quoi qu’on lui dise, l’homme n’a pas seulement un corps à