« Page:Revue du Pays de Caux n2 mai 1902.djvu/3 » : différence entre les versions
Aucun résumé des modifications |
Aucun résumé des modifications |
||
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 9 : | Ligne 9 : | ||
de se croire sauvés. C’est leur marotte. La catastrophe et le salut |
de se croire sauvés. C’est leur marotte. La catastrophe et le salut |
||
jouent dans leur existence un rôle prépondérant. « Tout est perdu » |
jouent dans leur existence un rôle prépondérant. « Tout est perdu » |
||
s’écriait François {{rom-maj|i|1}}{{er}} à |
s’écriait François {{rom-maj|i|1}}{{er}} à l’issue d’une bataille d’où la vanité royale |
||
sortait plus entamée que les destins de la Patrie. « Tout est sauvé » |
sortait plus entamée que les destins de la Patrie. « Tout est sauvé » |
||
se fût écrié, l’autre jour, M. Jules Lemaître si, au lieu d’une minorité |
se fût écrié, l’autre jour, M. Jules Lemaître si, au lieu d’une minorité |
||
Ligne 30 : | Ligne 30 : | ||
le premier Casimir Périer, M. Guizot et M. de Morny. Que de dangers |
le premier Casimir Périer, M. Guizot et M. de Morny. Que de dangers |
||
courus, Messeigneurs ! Que de suicides projetés ! Que de |
courus, Messeigneurs ! Que de suicides projetés ! Que de |
||
machinations ourdies !Pauvre France ! |
machinations ourdies ! Pauvre France ! |
||
Les traces de cet état |
Les traces de cet état d’esprit se retrouvent en petit dans les |
||
discours politiques et les proclamations électorales. Les mots : |
discours politiques et les proclamations électorales. Les mots : |
||
épreuve décisive — bord de |
épreuve décisive — bord de l’abîme — destinée brisée — fin de |
||
tout — dernier espoir — planche de salut — ancre de salut — etc., |
tout — dernier espoir — planche de salut — ancre de salut — etc., |
||
y chantent comme des refrains obsédants. Certainement un siècle |
y chantent comme des refrains obsédants. Certainement un siècle |