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{{Lettrine|{{e|« }}N|lignes=2}}{{uc|ous}} ne sommes pas nés pour nous, mais pour |
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la société, et avant d’être nos maîtres |
la société, et avant d’être nos maîtres noussommes les serviteurs de la patrie et de l’humanité, »écrivait un jour Jules Simon, le grand écrivain français, et il ajoutait : |
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sommes les serviteurs de la patrie et de l’humanité, » |
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écrivait un jour Jules Simon, le grand écrivain français, |
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et il ajoutait : |
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« Il est dans notre destinée d’agir : d’où il suit |
« Il est dans notre destinée d’agir : d’où il suit invinciblement que l’action doit être pour nous une obligation, un besoin et un plaisir. » |
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invinciblement que l’action doit être pour nous une |
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obligation, un besoin et un plaisir. » |
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Ces grandes vérités, il semble que Mlle Gérin-Lajoie |
Ces grandes vérités, il semble que {{Mlle}} Gérin-Lajoie en a fait les maximes de sa vie et n’a cessé deles mettre en pratique depuis sa sortie du couvent du Mont Sainte-Marie, à Montréal. |
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en a fait les maximes de sa vie et n’a cessé de |
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les mettre en pratique depuis sa sortie du couvent |
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du Mont Sainte-Marie, à Montréal. |
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Douée comme sa mère du talent de la plume et de |
Douée comme sa mère du talent de la plume et de la parole, {{Mlle}} Gérin-Lajoie fut bientôt sollicitée de remplir des fonctions importantes et des plus utiles. |
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la parole, Mlle Gérin-Lajoie fut bientôt sollicitée de |
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remplir des fonctions importantes et des plus utiles. |
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En 1907, elle fut envoyée par le gouvernement de |
En 1907, elle fut envoyée par le gouvernement de Québec à Fribourg, en Suisse, pour y étudier la science ménagère, et à son retour, elle fut nommée |
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Québec à Fribourg, en Suisse, pour y étudier la |
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science ménagère, et à son retour, elle fut nommée |
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sa fondation à Montréal. |
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En 1913, la Fédération Nationale St-Jean-Baptiste |
En 1913, la Fédération Nationale St-Jean-Baptiste des femmes à Montréal lui confia la rédaction de ''la Bonne Parole'', revue qu’elle venait de fonder et qui existe encore. |
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des femmes à Montréal lui confia la rédaction |
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de ''la Bonne Parole'', revue qu’elle venait de |
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