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Comme chroniqueuse et poète, Atala a été louangée |
Comme chroniqueuse et poète, Atala a été louangée elle aussi par le poète Antonio Pelletier, dans son livre : ''Cœur et Hommes de cœur'', 1903. |
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elle aussi par le poète Antonio Pelletier, dans |
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son livre : ''Cœur et Hommes de cœur'', 1903. |
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On lira donc avec intérêt ce qu’il écrivait à son |
On lira donc avec intérêt ce qu’il écrivait à son sujet : |
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« Mlle Atala traite ordinairement des sujets |
« {{Mlle}} Atala traite ordinairement des sujets sérieux et envisage surtout le côté pratique des choses. |
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sérieux et envisage surtout le côté pratique des choses. |
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« Je remarque dans ses productions littéraires, |
« Je remarque dans ses productions littéraires, la note plaintive, un gémissement : elle est triste. A-t-elle souffert ? A-t-elle prié sur la tombe des |
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la note plaintive, un gémissement : elle est triste. |
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A-t-elle souffert ? A-t-elle prié sur la tombe des |
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siens ? Qui n’a pas pleuré ignore la vie ! Mais |
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frapper avec complaisance. |
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« J’aime encore Atala lorsqu’elle parle du dévouement, |
« J’aime encore Atala lorsqu’elle parle du dévouement, de l’abnégation, de l’énergie nécessaire à la femme ; je l’aime aussi quand elle lutte pour les intérêts de la femme dans la société et lorsqu’elle |
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de l’abnégation, de l’énergie nécessaire à la |
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femme ; je l’aime aussi quand elle lutte pour les |
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intérêts de la femme dans la société et lorsqu’elle |
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indique le chemin du bonheur dans la famille. |
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« Rien n’éclate dans les écrits d’Atala. Son naturel est secondé par une précision de style simple, uni, sans apparat, qui plaît et attire doucement. L’on suit bien la marche de sa narration : c’est calme et clair. Sans essayer de convaincre en émouvant, elle exprime des pensées qui charment. |
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« Rien n’éclate dans les écrits d’Atala. Son |
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naturel est secondé par une précision de style |
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simple, uni, sans apparat, qui plaît et attire doucement. |
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L’on suit bien la marche de sa narration : |
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c’est calme et clair. Sans essayer de convaincre |
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en émouvant, elle exprime des pensées qui charment. |
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« Elle expose et développe paisiblement son idée, disant tout ce qu’il faut et rien que ce qu’il faut. Il y a de l’égalité et de la mesure dans ses articles. Ceci prouve de l’observation et une certaine expérience, sans lesquelles on attache une grande importance aux futilités et trop peu à ce qui en mérite. |
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« Elle expose et développe paisiblement son idée, |
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disant tout ce qu’il faut et rien que ce qu’il faut. |
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Il y a de l’égalité et de la mesure dans ses articles. |
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Ceci prouve de l’observation et une certaine expérience, |
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sans lesquelles on attache une grande importance |
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aux futilités et trop peu à ce qui en mérite. |