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Une institution quelconque ne dure pas mille ans sans se modifier et se déformer. Rien n’est plus instructif que d’étudier les péripéties sportives de l’antiquité. La gradation naturelle s’y révèle. On voit avec le succès se développer la complication et le spécialisme d’où sortent bientôt le professionalisme et la corruption. L’esprit sportif, cet « aïdos » dont Pindare écrit que son pire ennemi est le désir du gain, se trouve vite mis en péril. La grandiose époque des |
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L’esprit sportif, cet « aïdos » dont Pindare |
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