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balle ; d’un mot je la lancerais à mon bien-aimé qui me la renverrait d’un mot. Mais ces vieilles gens, on les prendrait souvent pour des morts, à voir leur inertie, leur lenteur, leur lourdeur et leur pâleur de plomb.


— d’un mot je la lancerais à mon bien-aimé — qui me la renverrait d’un mot. — Mais ces vieilles gens, on les prendrait souvent pour des morts, à voir leur — inertie, leur lenteur, leur lourdeur et leur pâleur de plomb {{refl|85|nosup|num=(85)}}.
:''Entrent la nourrice et Pierre.''

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Mon Dieu, la voici enfin… ô nourrice de miel, quoi de nouveau ? L’as-tu trouvé ?… Renvoie cet homme.
— Mon Dieu, la voici enfin… O nourrice de miel, quoi de nouveau ? L’as-tu trouvé ?… Renvoie cet homme.


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Pierre, restez à la porte. ''(Pierre sort.)''
Pierre, restez à la porte.
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Eh bien, bonne, douce nourrice ?… Seigneur ! pourquoi as-tu cette mine abattue ? Quand tes nouvelles seraient tristes, annonce-les-moi gaiement. Si tes nouvelles sont bonnes, tu fais tort à leur douce musique en me la jouant avec cet air aigre.
— Eh bien, bonne, douce nourrice ?… Seigneur ! pourquoi as-tu cette mine abattue ? — Quand tes nouvelles seraient tristes, annonce-les-moi gaiement. — Si tes nouvelles sont bonnes, tu fais tort à leur douce musique — en me la jouant avec cet air aigre.


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{{Personnage|LA NOURRICE|c}}
Je suis épuisée ; laisse-moi respirer un peu. Ah ! que mes os me font mal ! Quelle course j’ai faite !
— Je suis épuisée ; laisse-moi respirer un peu. — Ah ! que mes os me font mal ! Quelle course j’ai faite !


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Je voudrais que tu eusses mes os, pourvu que j’eusse des nouvelles… Allons, je t’en prie, parle ; bonne, bonne nourrice, parle.
— Je voudrais que tu eusses mes os, pourvu que j’eusse des nouvelles… — Allons, je t’en prie, parle ; bonne, bonne nourrice, parle.


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Comment peux-tu être hors d’haleine quand il te reste assez d’haleine pour me dire que tu es hors d’haleine ? L’excuse que tu donnes à tant de délais
— Comment peux-tu être hors d’haleine quand il te reste assez d’haleine — pour me dire que tu es hors d’haleine ? L’excuse que tu donnes à tant de délais —