« Page:Pierre de Coubertin - Anthologie, 1933.djvu/113 » : différence entre les versions
Aucun résumé des modifications |
Aucun résumé des modifications |
||
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
<section begin="s1"/>fois à l’aristocratie par jalousie et au peuple par dédain, elle ne connaissait d’autre dogme que la protection de la « Propriété », n’aimait à dépenser qu’en vue d’un gain immédiat et envisageait volontiers la politique extérieure d’un point de vue d’arrière-boutique. Le roi, ne pouvant se réclamer ni du droit héréditaire, ni des suffrages populaires, manquait d’autorité pour diriger cette politique. Il avait passé la moitié de son règne à consolider son fauteuil et l’autre moitié à tenter d’élever ce fauteuil sur un trône. Vers la fin, y ayant à demi réussi, il était devenu partisan de l’immobilité à un degré dont ses fils même s’alarmaient. Pareil régime naturellement avait souvent manqué de prestige et valu au pays des avanies et même quelques affronts. |
|||
<section begin="s1"/>fois à l’aristocratie par jalousie et au peuple par dédain, elle ne |
|||
connaissait d’autre dogme que la protection de la « Propriété », |
|||
n’aimait à dépenser qu’en vue d’un gain immédiat et envisageait |
|||
volontiers la politique extéri eure d’un point de vue d’arrière-boutique. |
|||
Le roi, ne pouvant se réclamer ni du droit héréditaire, ni |
|||
des suffrages populaires, manquait d’autorité pour diriger cette |
|||
politique. Il avait passé la moitié de son règne à consolider son |
|||
fauteuil et l’autre moitié à tenter d’élever ce fauteuil sur un trône. |
|||
Vers la fin, y ayant à demi réussi, il était devenu partisan |
|||
de l’immobilité à un degré dont ses fils même s’alarmaient. Pareil |
|||
régime naturellement avait souvent manqu6 de prestige et |
|||
valu au pays des avanies et même quelques affronts. |
|||
<section end="s1"/> |
<section end="s1"/> |
||
<section begin="s2"/>{{brn|3}}<nowiki /> |
<section begin="s2"/>{{brn|3}}<nowiki /> |