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<big>'''CHAPITRE XVI'''</big>


{{t2|CHAPITRE XVI}}
'''LES SUITES DU MAUVAIS FONCTIONNEMENT DE l’ART'''
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{{c|LES SUITES DU MAUVAIS FONCTIONNEMENT DE L’ART}}




L’art est un des deux organes du progrès de l’humanité. Par la parole, l’homme échange sa pensée, par l’art, il échange ses sentiments avec tous les hommes non seulement de son temps, mais des générations présentes et futures. Et il est dans la nature de l’homme de se servir de ces deux organes, de telle sorte que la perversion de l’un d’entre eux ne peut manquer d’entraîner des
conséquences funestes pour la société où elle se produit.


L’art est un des deux organes du progrès de l’humanité. Par la parole, l’homme échange sa pensée, par l’art, il échange ses sentiments avec tous les hommes non seulement de son temps, mais des générations présentes et futures. Et il est dans la nature de l’homme de se servir de ces deux organes, de telle sorte que la perversion de l’un d’entre eux ne peut manquer d’entraîner des conséquences funestes pour la société où elle se produit.
Les conséquences de cette perversion peuvent être de deux sortes : c’est d’abord l’inaptitude de la société à réaliser les actes qui devaient être réalisés par l’organe perverti ; et c’est, en second

lieu, un mauvais fonctionnement de l’organe perverti. Or ces deux sortes de conséquences se sont
Les conséquences de cette perversion peuvent être de deux sortes : c’est d’abord l’inaptitude de la société à réaliser les actes qui devaient être réalisés par l’organe perverti ; et c’est, en second lieu, un mauvais fonctionnement de l’organe perverti. Or ces deux sortes de conséquences se sont