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M. Casimir Périer allait trop loin. Il oubliait que les statistiques auxquelles il faisait allusion étaient déjà un peu anciennes et que le revenu foncier s’était développé depuis lors ; il ne tenait pas compte surtout de ce que dans un grand nombre de départements, notamment dans la plupart de ceux du
M. Casimir Périer allait trop loin. Il oubliait que les statistiques auxquelles il faisait allusion étaient déjà un peu anciennes et que le revenu foncier s’était développé depuis lors ; il ne tenait pas compte surtout de ce que dans un grand nombre de départements, notamment dans la plupart de ceux du
midi, une cote foncière de 6 ou 700 francs correspond en général à un revenu d’au moins 7 ou 8,000 francs, souvent même de 10,000. En évaluant, comme nous l’avons fait, à 50 ou à
midi, une cote foncière de 6 ou 700 francs correspond en général à un revenu d’au moins 7 ou 8,000 francs, souvent même de 10,000. En évaluant, comme nous l’avons fait, à 50 ou à 60,000 le nombre des personnes qui en France possèdent des propriétés soit urbaines, soit rurales, rapportant 6 ou 7,000 francs de rentes, on approche autant que possible de la vérité.
60,000 le nombre des personnes qui en France possèdent des propriétés soit urbaines, soit rurales, rapportant 6 ou 7,000 francs de rentes, on approche autant que possible de la vérité.


Ces conclusions étonneront sans doute beaucoup de gens.
Ces conclusions étonneront sans doute beaucoup de gens.