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l’apparition des jeunes gens bras et jambes nus ou la formation d’une mêlée de rugby. La mine était amusante surtout de certains fonctionnaires gourmés venus par ce que ces concours étaient bien vus en haut lieu mais en blâmant ''in petto'' la vulgarité et condamnant notre manie d′« exercices acrobatiques. » M. Duval, professeur au lycée de Bourges, ne s"émouvait pas de ces critiques ; il allait droit sou chemin, inspirant à ses élèves le bon esprit sportif. On ne peut oublier de citer ici les noms de M. G. Sévrette, le si distingué professeur du lycée de Chartres et de son frère qui suivait ses traces à Charleville. Le sport avait en eux les meilleurs protagonistes. Ont droit de n’être pas oubliés non plus dans cette nomenclature, MM. Dussouchet, professeur au lycée Henri {{rom-maj|iv|4}} et Sinoir, professeur au lycée de Laval. Que d’autres encore dont je voudrais rappeler les noms. Ils ne formaient pourtant qu’une pléiade au milieu de beaucoup d’indifférents ou d’hostiles mais une pléiade généreuse et ardente.
l’apparition des jeunes gens bras et jambes nus ou la formation d’une mêlée de rugby. La mine était amusante surtout de certains fonctionnaires gourmés venus parce que ces concours étaient bien vus en haut lieu mais en blâmant ''{{lang|la|in petto}}'' la vulgarité et condamnant notre manie d′« exercices acrobatiques. » M. Duval, professeur au lycée de Bourges, ne s’émouvait pas de ces critiques ; il allait droit sou chemin, inspirant à ses élèves le bon esprit sportif. On ne peut oublier de citer ici les noms de M. G. Sévrette, le si distingué professeur du lycée de Chartres et de son frère qui suivait ses traces à Charleville. Le sport avait en eux les meilleurs protagonistes. Ont droit de n’être pas oubliés non plus dans cette nomenclature, MM. Dussouchet, professeur au lycée Henri {{rom-maj|iv|4}} et Sinoir, professeur au lycée de Laval. Que d’autres encore dont je voudrais rappeler les noms. Ils ne formaient pourtant qu’une pléiade au milieu de beaucoup d’indifférents ou d’hostiles mais une pléiade généreuse et ardente.


Le lendit de Caen, œuvre d’une Ligue normande de l’{{corr|Education|Éducation}} Physique qui ne fit que passer ne répondait guère, pas plus que la fête d’Amiens, à nos idées et à nos vœux. Cette idée de Lendit
Le lendit de Caen, œuvre d’une Ligue normande de l’{{corr|Education|Éducation}} Physique qui ne fit que passer ne répondait guère, pas plus que la fête d’Amiens, à nos idées et à nos vœux. Cette idée de Lendit