« Poésies érotiques (Parny) » : différence entre les versions

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{{Titre| Poésies Érotiques| [[Auteur:Évariste de Forges de Parny|Évariste de Forges de Parny]]| 1778 |}}
 
 
==__MATCH__:[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/5]]==
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/5]]==
 
== '''À Éléonore''' ==
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Une rose à demi-captive
S’ouvroit aux rayons d’un beau jour.
Égaré par un goût volage,
</poem>
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/6]]==
<poem>
un goût volage,
Dans ces lieux passe le zéphir
Il l’apperçoit, et du plaisir
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Un peu plus fort que d’ordinaire,
Qui de la Rose, en se jouant,
</poem>
Détache une feuille légère ;
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/7]]==
<poem>
Détache une feuille légère ;
La feuille tombe, et du courant
Elle suit la pente rapide ;
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== '''Le lendemain''' ==
<poem>
</poem>
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/8]]==
<poem>
 
Tu l’as connu, ma chère Éléonore,
Ce doux plaisir, ce péché si charmant
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Qui de nos plaisirs enchanteurs
Sont à la fois la suite et le présage.
</poem>
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/9]]==
<poem>
 
Déjà ton sein doucement agité,
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Traiter de crime abominable
Ce contrepoids de nos douleurs,
Ce
Ce plaisir pur, dont un dieu favorable
</poem>
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/10]]==
<poem>
plaisir pur, dont un dieu favorable
Mit le germe dans tous les coeurs.
Ne crois pas à leur imposture ;
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== '''À Éléonore (II)''' ==
<poem>
Dès que la nuit sur nos demeures
</poem>
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/11]]==
<poem>
que la nuit sur nos demeures
Planera plus obscurément ;
Dès que sur l’airain gémissant
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== '''À la même''' ==
<poem>
Ô la plus belle des maîtresses,
</poem>
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/12]]==
<poem>
la plus belle des maîtresses,
Fuyons dans nos plaisirs la lumière et le bruit ;
Ne disons point au jour les secrets de la nuit ;
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Évite de frapper mon oreille et mon cœur ;
Ne mets dans tes regards ni trouble, ni langueur.
</poem>
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/13]]==
<poem>
 
Hélas ! de mes conseils je me repens d’avance.
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== '''À la même (II)''' ==
<poem>
Au
Au sein d’un azile champêtre
</poem>
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/14]]==
<poem>
sein d’un azile champêtre
Où Damis trouvoit le repos,
Le plus paisible des ruisseaux,
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La tendre fleur, à peine éclose,
Sur ses bords penche tristement ;
</poem>
Adieu l’œillet, adieu la rose !
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/15]]==
<poem>
Adieu l’œillet, adieu la rose !
Flore s’éloigne en gémissant.
 
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Favorisoit nos rapides élans ;
Mais tout-à-coup les suppôts chancelans
Furent brisés dans ce combat folâtre,
</poem>
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/16]]==
<poem>
 
</poem>
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/17]]==
<poem>
dans ce combat folâtre,
Et succombant à nos tendres ébats,
Sur le parquet tombèrent en éclats.
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Je savois trop que le Dieu des Amans
Sur nos plaisirs veilloit dans ces momens.
</poem>
Il vit tes pleurs ; Morphée, à sa prière,
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/18]]==
<poem>
Il vit tes pleurs ; Morphée, à sa prière,
Du vieil Argus que réveilloient nos jeux
Ferma bientôt et l’oreille et les yeux,
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L’ombre des nuits dureroit davantage,
Et les Amans auroient plus de loisir.
</poem>
De mes instans l’agréable partage
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/19]]==
<poem>
De mes instans l’agréable partage
Seroit toujours au profit des plaisirs.
Dans un accord réglé par la sagesse,
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== '''À la même (III)''' ==
<poem>
Oui, j’en atteste la nuit sombre
</poem>
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/20]]==
<poem>
j’en atteste la nuit sombre
Confidente de nos plaisirs,
Et qui verra toujours son ombre
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T’aimer est le bonheur suprême,
Il n’en est point d’autre à mes yeux.
</poem>
Viens donc, ô ma belle maîtresse,
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/21]]==
<poem>
Viens donc, ô ma belle maîtresse,
Perdre tes soupçons dans mes bras.
Viens t’assurer de ma tendresse,
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== '''À la même (IV)''' ==
<poem>
Dans ce moment les politesses,
</poem>
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/22]]==
<poem>
ce moment les politesses,
Les souhaits vingt fois répétés,
Et les ennuyeuses caresses,
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== '''À un homme bienfaisant''' ==
<poem>
</poem>
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/23]]==
<poem>
 
Cesse de chercher sur la terre
Des cœurs sensibles aux bienfaits ;
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== '''Souvenir''' ==
<poem>
Déjà
Déjà la nuit s’avance, et du sombre Orient
</poem>
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/24]]==
<poem>
la nuit s’avance, et du sombre Orient
Ses voiles par dégrés dans les airs se déploient.
Sommeil, doux abandon, image du néant,
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Remplaçoit par dégrés la mourante pudeur.
Importune vertu, fable de notre enfance,
</poem>
Et toi, vain préjugé, phantôme de l’honneur,
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/25]]==
<poem>
Et toi, vain préjugé, phantôme de l’honneur,
Combien peu votre voix se fait entendre au cœur !
La nature aisément vous réduit au silence ;
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Hélas ! on vous regrette, avant de vous sentir !
Mais, non ; l’instant qui suit est bien plus doux encore.
</poem>
Un long calme succède au tumulte des sens ;
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/26]]==
<poem>
Un long calme succède au tumulte des sens ;
Le feu qui nous brûloit par dégrés s’évapore ;
La volupté survit aux pénibles élans ;
Ligne 330 ⟶ 406 :
== '''Au gazon foulé par Éléonore''' ==
<poem>
Trône de fleurs, lit de verdure,
</poem>
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/27]]==
<poem>
de fleurs, lit de verdure,
Gazon planté par les amours,
Recevez l’onde fraîche et pure
Ligne 344 ⟶ 424 :
Les pleurs que l’aurore a versés.
Sous les appas de ma maîtresse
</poem>
Ployez toujours avec souplesse,
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/28]]==
<poem>
Ployez toujours avec souplesse,
Mais sur le champ relevez-vous ;
De notre amoureux badinage
Ligne 353 ⟶ 436 :
 
== '''Fragment d’Alcée, poète grec''' ==
<poem>
</poem>
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/29]]==
<poem>
 
Quel est donc ce devoir, cette fête nouvelle,
Qui pour dix jours entiers t’éloignent de mes yeux ?
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Sur le gazon fleuri, si près de moi couchée,
Tu remplissois tes yeux d’une molle langueur ;
</poem>
Si ta bouche brûlante à la mienne attachée
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/30]]==
<poem>
Si ta bouche brûlante à la mienne attachée
Jettoit dans tous mes sens une vive chaleur ;
Si mourant sous l’excès d’un bonheur sans mesure
Ligne 387 ⟶ 477 :
Se créer sans effort une seconde vie ;
Laissons-la promener ses regards satisfaits
</poem>
Sur l’immortalité ; rions de sa folie.
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/31]]==
<poem>
Sur l’immortalité ; rions de sa folie.
Cet abyme sans fond où la mort nous conduit
Garde éternellement tout ce qu’il engloutit.
Ligne 401 ⟶ 494 :
== '''Délire''' ==
<poem>
Rions, buvons, ô mes amis !
</poem>
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/32]]==
<poem>
buvons, ô mes amis !
Occupons-nous à ne rien faire.
Laissons murmurer le vulgaire,
Ligne 418 ⟶ 515 :
 
== '''Madrigal''' ==
<poem>
</poem>
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/33]]==
<poem>
 
Sur cette fougère où nous sommes,
Six fois, durant le même jour,
Ligne 431 ⟶ 532 :
 
== '''La rechute''' ==
<poem>
</poem>
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/34]]==
<poem>
 
C’en est fait, j’ai brisé mes chaînes,
Amis, je reviens dans vos bras ;
Ligne 448 ⟶ 553 :
Que dis-je, malheureux ! ah ! qu’il est difficile
De feindre la gaîté dans le sein des douleurs !
</poem>
La bouche sourit mal quand les yeux sont en pleurs.
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/35]]==
<poem>
La bouche sourit mal quand les yeux sont en pleurs.
Repoussons loin de nous ce nectar inutile.
Et toi, tendre amitié, plaisir pur et divin,
Ligne 467 ⟶ 575 :
Ils viendront ces paisibles jours,
Ces momens du réveil, où la raison sévère
</poem>
Dans la nuit des erreurs fait briller sa lumière,
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/36]]==
<poem>
Dans la nuit des erreurs fait briller sa lumière,
Et dissipe à nos yeux le songe des amours.
Le tems qui d’une aîle légère
Ligne 484 ⟶ 595 :
</poem>
 
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/37]]==
 
== '''À M. de F.''' ==
Ligne 507 ⟶ 619 :
 
== '''Ma retraite''' ==
<poem>
</poem>
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/38]]==
<poem>
 
Solitude heureuse et champêtre,
Séjour du repos le plus doux,
Ligne 525 ⟶ 641 :
Dans ces lieux tu fais sans mystère
Le bonheur du plus tendre amant.
</poem>
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/39]]==
<poem>
 
La simplicité seule orna mon hermitage.
Ligne 544 ⟶ 663 :
Qu’irois-je demander aux dieux
À qui mon bonheur fait envie ?
</poem>
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/40]]==
<poem>
 
Je suis au port, et je me ris
Ligne 563 ⟶ 685 :
</poem>
 
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/41]]==
 
== '''Vers gravés sur un myrte''' ==
Ligne 579 ⟶ 702 :
== '''À Éléonore (IV)''' ==
<poem>
Ô
Ô toi qui fus mon écolière
</poem>
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/42]]==
<poem>
toi qui fus mon écolière
En musique, et même en amour,
Viens dans mon paisible séjour
Ligne 595 ⟶ 722 :
Ranime ma langueur mortelle ;
Viens me plaindre ; et qu’un seul baiser
</poem>
Me rende une santé nouvelle.
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/43]]==
<poem>
Me rende une santé nouvelle.
Fidèle à mon premier penchant,
Amour, je te fais le serment
Ligne 603 ⟶ 733 :
 
== '''À la même sur son refroidissement''' ==
<poem>
</poem>
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/44]]==
<poem>
 
Ils ne sont plus, ces jours délicieux
Où mon amour respectueux et tendre
Ligne 618 ⟶ 752 :
Et dans vos yeux s’allume le courroux.
Il fut un tems, vous l’oubliez peut-être !
</poem>
Où j’y trouvois cette molle langueur,
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/45]]==
<poem>
Où j’y trouvois cette molle langueur,
Ce tendre feu que le désir fait naître,
Et qui survit au moment du bonheur.
Ligne 627 ⟶ 764 :
== '''À un myrte''' ==
<poem>
Bel arbre, je viens effacer
</poem>
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/46]]==
<poem>
arbre, je viens effacer
Ces noms gravés sur ton écorce,
Qui par un amoureux divorce
Ligne 637 ⟶ 778 :
</poem>
 
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/47]]==
 
== '''À M. de F. (II)''' ==
Ligne 656 ⟶ 798 :
Le sourire le plus charmant
Erroit sur sa bouche ingénue ;
Je le reconnus aisément.
</poem>
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/48]]==
<poem>
aisément.
Il s’approcha de mon oreille.
Tu dors, me dit-il doucement,
Ligne 675 ⟶ 821 :
 
== '''Demain, à Euphrosine''' ==
<poem>
</poem>
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/49]]==
<poem>
 
Vous m’amusez par des caresses,
Vous promettez incessamment,
Ligne 690 ⟶ 840 :
L’art d’être tous les jours nouvelle ;
Mais le tems, du bout de son aîle,
Touchera vos traits en passant ;
</poem>
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/50]]==
<poem>
vos traits en passant ;
Dès Demain vous serez moins belle ;
Et moi peut-être moins pressant.
Ligne 697 ⟶ 851 :
 
== '''À un ami trahi par sa maîtresse''' ==
<poem>
</poem>
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/51]]==
<poem>
 
Quoi, Tu gémis d’une inconstance ;
Tu pleures, nouveau Céladon ?
Ligne 712 ⟶ 870 :
Quand les rapides aquilons,
Glissant du sommet des montagnes
</poem>
Sur les richesses des vallons,
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/52]]==
<poem>
Sur les richesses des vallons,
Siflent en rasant les campagnes.
 
Ligne 730 ⟶ 891 :
Que ta tendresse passagère
S’arrête où commence l’ennui ;
Donne tes sens, retiens ton ame.
</poem>
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/53]]==
<poem>
tes sens, retiens ton ame.
Tout s’use, tout finit un jour ;
L’amour doit finir à son tour,
Ligne 739 ⟶ 904 :
== '''À Aglaé''' ==
<poem>
</poem>
Tu me promets d’être constante,
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/54]]==
<poem>
Tu me promets d’être constante,
Et tu veux qu’aux pieds des autels
Nous formions des nœuds solemnels !
Ligne 752 ⟶ 920 :
== '''Ma mort''' ==
<poem>
</poem>
De mes pensers confidente chérie,
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/55]]==
<poem>
De mes pensers confidente chérie,
Toi, dont les chants faciles et flatteurs
Viennent par fois suspendre les douleurs
Ligne 768 ⟶ 939 :
Sur ton ami tombent languissamment ;
À mes accens si tu daignes sourire ;
</poem>
Si tu fais plus, et si mon humble Lyre
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/56]]==
<poem>
Si tu fais plus, et si mon humble Lyre
Sur tes genoux repose mollement ;
Qu’importe à moi le reste de la terre ?
Ligne 786 ⟶ 960 :
Et que ses yeux soulevés à demi
Seront remplis d’une flâme mourante ;
</poem>
Lorsque mes mains tâcheront d’essuyer
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/57]]==
<poem>
Lorsque mes mains tâcheront d’essuyer
Tes yeux fixés sur ma paisible couche,
Et que mon cœur s’échappant sur ma bouche
Ligne 804 ⟶ 981 :
Peut-être hélas ! vous gémirez aussi,
Belle Euphrosine ; et toi que j’aime encore
</poem>
Plus que jamais, ingrate Éléonore,
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/58]]==
<poem>
Plus que jamais, ingrate Éléonore,
Premier objet que mon cœur a choisi !
Lorsque la mort aura coupé la trame
Ligne 822 ⟶ 1 002 :
== '''Aux infidelles''' ==
<poem>
À
À vous qui savez être belles,
</poem>
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/59]]==
<poem>
vous qui savez être belles,
Favorites du Dieu d’amour,
À vous, maîtresses infidelles,
Ligne 838 ⟶ 1 022 :
Vous agacez les spectateurs
Que la nouveauté vous amène.
Le
Le tourbillon qui vous entraîne
</poem>
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/60]]==
<poem>
tourbillon qui vous entraîne
Vous prête des appas plus doux ;
Le lendemain d’un rendez-vous,
Ligne 853 ⟶ 1 041 :
</poem>
 
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/61]]==
 
== '''L’heure du berger''' ==
Ligne 872 ⟶ 1 061 :
Et se jouoient
Sur la surface.
</poem>
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/62]]==
<poem>
 
Discret témoin,
Ligne 891 ⟶ 1 083 :
Tout doucement
Par la manchette :
</poem>
Salut à vous,
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/63]]==
<poem>
Salut à vous,
Bonjour, ma Reine !
N’ayez courroux
Ligne 908 ⟶ 1 103 :
C’est le partage,
C’est le savoir
</poem>
Et le devoir
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/64]]==
<poem>
Et le devoir
Du premier âge.
 
Ligne 926 ⟶ 1 124 :
 
Lors un soupir
</poem>
Vint la trahir,
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/65]]==
<poem>
Vint la trahir,
Et du plaisir
Fut le présage.
Ligne 944 ⟶ 1 145 :
Se tait, succombe,
Chancelle et tombe…
</poem>
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/66]]==
<poem>
 
En rougissant
Ligne 959 ⟶ 1 163 :
</poem>
 
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/67]]==
 
== '''À M. Bertin''' ==
Ligne 978 ⟶ 1 183 :
Je n’ai point la démangaison
D’entremêler une chanson
</poem>
Aux écrits pompeux du Mercure,
==[[Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/68]]==
<poem>
Aux écrits pompeux du Mercure,
Et je renonce sans murmure
À la trompeuse ambition