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l’opposition du Parlement s’affirma avec un égoïsme énergique. D’autre part les desseins des aristocrates apparurent ; à l’idée d’une entente avec l’étranger le patriotisme très réel de la bourgeoisie se rebella et la coalition se rompit. Le prestige des parlementaires n’en demeura pas moins ébréché et leur éphémère popularité s’évanouit. |
l’opposition du Parlement s’affirma avec un égoïsme énergique. D’autre part les desseins des aristocrates apparurent ; à l’idée d’une entente avec l’étranger le patriotisme très réel de la bourgeoisie se rebella et la coalition se rompit. Le prestige des parlementaires n’en demeura pas moins ébréché et leur éphémère popularité s’évanouit. |
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Tout contribuait ainsi à faire place nette devant l’autorité de Louis {{rom-maj|xiv|14}}. Lorsque, en 1655, par une initiative fameuse, il entra au Parlement de Paris en habit de chasse et signifia d’un ton de maître à ses membres qu’ils eussent à se renfermer désormais dans leurs attributions définies, il ne froissa que les intéressés. On n’attendait pas davantage de lui qu’il cherchât à s’appuyer sur les assemblées provinciales qui subsistaient encore en Languedoc, en Provence, en Bourgogne, en Bretagne, en Dauphiné, en Normandie, en Auvergne . Elles étaient disparates, parfois fictives, presque toujours sans horizons et adonnées à des querelles locales. L’unité du royaume qu’avaient ébranlée tant d’événements successifs, n’était pas telle qu’on pût sans danger recourir à une décentralisation accentuée. |
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Tout cont ribuait ainsi à faire place net te devant l’autorité |
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de Louis XIV. L orsque, en 1655, par une initiative fameuse, il |
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entra au Parlement de P aris en ha bit de chasse et signifia d’un |
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ton de maî tre à ses membres qu’ils eussent à se r enfermer désormais |
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