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Entre les {{corr|Etats|États}} de Charles-Quint aucun rapprochement ne s’est opéré. De son vivant l’empereur a renoncé à maintenir sous un sceptre unique Allemands et Espagnols. Il a partagé l’héritage entre son frère Ferdinand qui règnera en Allemagne et son fils, le futur Philippe {{rom-maj|ii|2}} qui règnera en Espagne. {{corr|A|À}} ce dernier resteront également soumis les Pays-bas dont un édit de 1549 a réuni les dix sept provinces en corps de nation. La domination triangulaire de la « maison d’Autriche » pèse ainsi sur l’Europe occidentale mais soutenue par le prestige personnel de Charles-Quint bien plutôt que par des réalités gouvernementales. Ses domaines sont isolés les uns des autres. Le bloc ethnique français qui va toujours s’affermissant les sépare. Leur désagrégation sans doute ne serait pas longue à se produire sans les guerres de religion qui pendant trente-huit ans (1560-1598) désoleront et affaibliront la France. La maison d’Autriche, elle, s’inféodera dès le principe à la cause catholique et en tirera profit. |
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Entre les Etats de Charles-Quint aucun rapprochement· ne s’est |
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sceptre unique Allemands et Espagnols. Il a partagé l’héritage |
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entre son frère Ferdinand qui règnera en Allemagne et son fils, |
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le futur Philippe II qui règnera en Espagne. A ce dernier resteront |
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également soumis les Pays-bas dont un édit de 1549 a |
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réuni les dix sept provinces en corps de nation. La domination |
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occidèntale mais soutenue par le prestige personnel de Oharles-Quint |
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bien plutôt que par des réalités gouvernementales. Ses |
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dès le principe à la cause catholique et en tirera profit. |
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En France lorsqu’Henri II (1547-1560) succède à son père, |
En France lorsqu’Henri II (1547-1560) succède à son père, |