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notes sur l’éducation publique

Un double péril se troUYera conjuré de ln sorte. Si la mission de l’université moderne est noble et belle, il n’en est pas moins vrai qu’elle pourrait devenir funeste aux deux plus grands biens de notre époque, la Science et la Paix. Les légendes nationales, ordinairement, ne sont pas idylliques ni sentimentales. Quand même elles seraient telles au début, elles ne tarderaient pas à dévier du côté des bénéfices tangibles et <les acquisitions matérielles. Ainsi, elles empiètent les unes sur les autres et parfois se heurtent cle front. Sans doute, les relations amicales entretenues par les étudiants, d’un pays à rautre ; ne sufliront jamais à empêcher ces empièlements et ces heurts <le se produire, mais elles contribueront grandement à diminuer les premiers cl à amortir les seconds. C’est beaucoup de co11naître la légende du voisin, de savoir sur quels arguments il s’appuie pour en proclamer la légiLimité et de quels événements il en espère la réalisalion : c’est beaucoup, surtout, d’apprendre ces choses lt un âge où la générosilé n’a pas encore capitulé devant l’égoïsme et· la froide Raison. L’œune de Paix, à laquelle tra-