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elle qui, coalisée avec l’Autriche et l’Espagne, leur infligea cette grande défaite navale de Lépante (1571) dont on a pu dire qu’elle avait sauvé la chrétienté et lorsque en 1645, la Crète se trouva attaquée à son tour, les Vénitiens, avec l’aide de volontaires français et autres, tinrent pendant vingt années dans Candie : siège à jamais mémorable dont s’enthousiasma l’opinion européenne. |
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Dès lors Venise vécut sans espoir de rétablir sa puissance déchue. Elle vécut comme une grande dame noble entourée de ses souvenirs, drapée dans les restes de sa magnificence, fréquentée par de nombreux et illustres admirateurs et accoutumée à recevoir leurs hommages. Puis son énergie et sa dignité déclinèrent. Elle ne sut point mourir en beauté. Retrempée par les souffances que lui fit éprouver le dur joug autrichien, après une vaine révolte en 1848, elle entra enfin dans le royaume d’Italie (1866) dont elle demeure un des plus beaux fleurons. |
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On ne saurait traiter de Venise sans mentionner ses r ivales |
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