« Page:Verne - Autour de la Lune.djvu/103 » : différence entre les versions

mAucun résumé des modifications
Malachia (discussion | contributions)
Aucun résumé des modifications
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
<section begin=chapitre12/>Schrœter en concluait qu’une seule éruption de matières volcaniques avait suffi à former ces remparts, car des éruptions successives eussent altéré ce rapport. Seul, le mont Euler démentait cette loi générale, et il avait nécessité pour sa formation plusieurs éruptions successives, puisque le volume de sa cavité était le double de celui de son enceinte.
<section begin="chapitre12"/>Schrœter en concluait qu’une seule éruption de matières volcaniques avait suffi à former ces remparts, car des éruptions successives eussent altéré ce rapport. Seul, le mont Euler démentait cette loi générale, et il avait nécessité pour sa formation plusieurs éruptions successives, puisque le volume de sa cavité était le double de celui de son enceinte.


Toutes ces hypothèses étaient permises à des observateurs terrestres que leurs instruments servaient d’une manière incomplète. Mais Barbicane ne voulait plus s’en contenter, et voyant que son projectile se rapprochait régulièrement du disque lunaire, il ne désespérait pas, ne pouvant l’atteindre, de surprendre au moins les secrets de sa formation.
Toutes ces hypothèses étaient permises à des observateurs terrestres que leurs instruments servaient d’une manière incomplète. Mais Barbicane ne voulait plus s’en contenter, et voyant que son projectile se rapprochait régulièrement du disque lunaire, il ne désespérait pas, ne pouvant l’atteindre, de surprendre au moins les secrets de sa formation.
<section end=chapitre12/>
<section end="chapitre12"/>
<section begin=chapitre13/><nowiki />
<section begin="chapitre13"/><nowiki />


{{t3|CHAPITRE XIII}}
{{t3|{{sc|paysages lunaires.}}|CHAPITRE XIII}}




{{c|paysages lunaires.|sc}}




Ligne 18 : Ligne 17 :
Voici, cependant, une exacte description de ce que voyaient, de cette hauteur, Barbicane et ses compagnons.
Voici, cependant, une exacte description de ce que voyaient, de cette hauteur, Barbicane et ses compagnons.


Des colorations assez variées apparaissaient par larges plaques sur le disque. Les sélénographes ne sont pas d’accord sur la nature de ces colorations. Elles sont diverses et assez vivement tranchées. Julius Schmidt prétend que si les océans terrestres étaient mis à sec, un observateur sélénite lunaire ne distinguerait pas sur le globe, entre les océans et les plaines continentales, des nuances aussi diversement accusées que celles qui se<section end=chapitre13/>
Des colorations assez variées apparaissaient par larges plaques sur le disque. Les sélénographes ne sont pas d’accord sur la nature de ces colorations. Elles sont diverses et assez vivement tranchées. Julius Schmidt prétend que si les océans terrestres étaient mis à sec, un observateur sélénite lunaire ne distinguerait pas sur le globe, entre les océans et les plaines continentales, des nuances aussi diversement accusées que celles qui se<section end="chapitre13"/>