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Dans un conte du Bengale <ref>Lal Behari Day, ''Folk-tales of Bengal'' (Londres, 1883), n° 2. </ref>, il est dit d’une princesse : « Elle était d’une exquise beauté ; son teint était ''un mélange de rouge et de blanc'' (p. 21), ''de lait et de vermillon'' (p. 44). » <ref>À noter qu’il n’est pas question ici de « lait et sang ».</ref>. Le portrait est de la main d’un Hindou, mais, d’un Hindou très européanisé et qui veut le faire voir ; aussi, bien que ce portrait nous montre la démarche de la princesse « aussi gracieuse que celle d’un jeune éléphant », — ce qui est probablement très hindou, — ne pouvons-nous affirmer qu’il reproduise exactement l’original populaire.
Dans un conte du Bengale <ref>Lal Behari Day, ''Folk-tales of Bengal'' (Londres, 1883), n° 2. </ref>, il est dit d’une princesse : « Elle était d’une exquise beauté ; son teint était ''un mélange de rouge et de blanc'' (p. 21), ''de lait et de vermillon'' (p. 44). » <ref>À noter qu’il n’est pas question ici de « lait et ''sang'' ».</ref>. Le portrait est de la main d’un Hindou, mais, d’un Hindou très européanisé et qui veut le faire voir ; aussi, bien que ce portrait nous montre la démarche de la princesse « aussi gracieuse que celle d’un jeune éléphant », — ce qui est probablement très hindou, — ne pouvons-nous affirmer qu’il reproduise exactement l’original populaire.


Ces réserves, nous croyons qu’il n’y a pas à les faire au sujet
Ces réserves, nous croyons qu’il n’y a pas à les faire au sujet