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{{tiret2|déci|sion}} arbitrale de l’année dernière<ref name=p164>Voir la ''Chronique'' de 1900, pages 231 et suivantes.</ref> qui attribua au Brésil la totalité du territoire contesté par la France, est venue anéantir de séduisants espoirs. Douée d’un médiocre climat, la Guyane manque de travailleurs ; la main d’œuvre y fait défaut ; elle produit trop peu d’or pour s’enrichir, assez pour en être troublée et faire oublier ses ressources agricoles et forestières.
{{tiret2|déci|sion}} arbitrale de l’année dernière<ref name=p164>Voir la ''Chronique'' de 1900, pages 231 et suivantes.</ref> qui attribua au Brésil la totalité du territoire contesté par la France, est venue anéantir de séduisants espoirs. Douée d’un médiocre climat, la Guyane manque de travailleurs ; la main d’œuvre y fait défaut ; elle produit trop peu d’or pour s’enrichir, assez pour en être troublée et faire oublier ses ressources agricoles et forestières.


Les établissements Français de l’Océanie se répartissent en deux groupes : les Taïti, c’est-à-dire les îles de la Société avec les îles Marquises, Tuamotou, Gambier, Toubouaï, etc., et la Nouvelle Calédonie avec ses dépendances, les îles des Pins, Loyauté, Huon, Chesterfield, Foutouna, Wallis et l’archipel des Nouvelles-Hébrides qui demeure indivis entre la France et l’Angleterre. Cette indivision même indique une répugnance systématique à s’agrandir de ce côté, car il n’était pas difficile de la faire cesser au profit de la Nouvelle-Calédonie, dont les Nouvelles-Hébrides sont une annexe naturelle. Nos colonies océaniennes se plaignent d’être négligées ; elles en ont le droit. On oublie leur
Les établissements Français de î’Océanie se répartissent
en deux groupes : lesTaïti, c’est-à-dire les
îles de la Société avec les îles Marquises, Tuamotou,
Gambier, Toubouaï, etc., et la Nouvelle Calédonie
avec ses "dépendances, les îles des Pins, Loyauté,
Huon, Chesterfield, Foutouna, Wallis et l’archipel
des Nouvelles-Hébrides qui demeure indivis entre
la France et l’Angleterre. Cette indivision même
indique une répugnance systématique à s’agrandir
de ce côté, car il n’était pas difficile de la faire
cesser au profit de la Nouvelle-Calédonie, dont les
Nouvelles-Hébrides sont une annexe naturelle.
Nos colonies océaniennes se plaignent d’être
négligées ; elles en ont le droit. On oublie leur