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comte de San Martino me fit connaître qu’il avait fait choix, pour la commission, du député et conseiller d’État Brunialti, du général Duce, de don Enrico Ruspoli et probablemeat du sénateur Todaro. De ces personnes, je ne connaissais que la première mais la présence d’un homme aussi éminent et aussi loyal que M. Brunialti était rassurante. Les échanges de vue que j’avais eus à plusieurs reprises avec le comte de San Martino et MM. Brunialti et Cagli me donnaient bon espoir. D’autre part, j’avais trouvé les ministres des affaires étrangères, de l’intérieur et de l’agriculture qui étaient alors MM. Tittoni, le marquis de Sant’Onofrio et Rava, fort bien disposés à notre égard. Enfin et surtout le roi dans un long entretien, la reine à son thé du jeudi, m’avaient témoigné une vive sympathie pour les jeux projetés. Leurs Majestés savaient que je prenais plaisir à dresser un plan de l’olympiade et à chercher dans Rome et dans les environs les meilleurs terrains de concours et elles daignaient s’y intéresser.
comte de San Martino me fit connaitre qu’il avait fait choix, pour
la commission, du député et conseiller d ’État Brunialti, du général
Duce, de don Enrico Ruspoli et probablemeat du sénateur
Todaro. De ces pe1·sonues, je ne connaissais que la première
mais la présence d’un homme aussi éminent et aussi loyal que
M. Brunialti était rassurante. Les échanges de vue que j’avais
eus à plusieurs reprises avec le comte de San Martino et MM. Brunialti
et Cagli me donnaient bon espoir. D’autre part, j’avais
ti·ouvé les ministres des affaires étrangères, de l’intérieu1· et de
l’agriculture qui étaient alo1·s MM. Tittoni, le marquis ~e Sant’
Onofrio et Rava, fort bien disposés à notre égard. Enfin et su1·tout
le roi dans un long entretien, la reine à son thé dujeudi, m’avaient
témoigné uue vive sympathie pour lesjeux projetés. Leurs Majestés
savaient que je prenais plaisir à dresser un plan de l’olympiade
et à chercher dans Rome et dans les environs les meilleurs
terrains de concours et elles daignaient s’y intéressei’.


A vrai dire, ce n’était pas par simple agrément quej’avais entrepris
A vrai dire, ce n’était pas par simple agrément quej’avais entrepris