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ce qui s’est dit en France et au dehors, concernant l’éducation physique ». Ces vues avaient été acceptées et la session de 1892 comportait l’examen de deux questions des plus importantes sur lesquelles M. Callot et moi avions à présenter des rapports. L’un de ces rapports, le mien, avait trait à l’organisation et au fonctionnement des associations athlétiques dans les lycées et collèges français, à leurs avantages et inconvénients, au double point de vue des parents et des élèves, etc… Ce rapport fut publié dans la Revue Universitaire du 15 mai 1892, tiré à part et envoyé par les soins de M. Rabier à tous les proviseurs et principaux dont beaucoup, du reste, avaient répondu à mes lettres d’enquête, se montrant en général favorables aux associations. Le rapport de M. Callot visait la création, dans les chefs-lieux d’arrondissement et de canton, de champs scolaires selon le plan proposé par le général Lewal (prairie naturelle de 2 à 6 hectares avec pistes de courses à pied et hangar pouvant servir d’abri). M. Callot examinait s’il ne serait pas possible d’utiliser les champs de courses, les terrains communaux et militaires et si une loi rendant obligatoire pour les communes l’établissement de champs scolaires ne serait pas opportune ? L’enquête à laquelle il s’était livré n’avait pas révélé de la part des municipalités des tendances bien généreuses et rénovatrices à cet égard et l’on comprend qu’à l’heure actuelle presque rien encore n’ait été réalisé dans une voie pourtant si nécessaire.
ce qui s’est dit en France et au d ehors, conce1·nant l’éducation
physique ». Ces vues ava ient été acceptées et la session de 189~
comportait l’examen de deux questions des plus importantes sur
lesquelles M. Callot et moi avions à présenter des rapports. L ’un
de ces rapports, le mien , avait trait à l’organisation et au fonctionnement
des associations athlétiques dans les lycées et collèges
français, à leurs avantages et inconvénients, au double point de
vue des parents et des élèves, etc... Ce rapport fut publié dans la
Revue Universitaire du 15 mai 1892, tiré à part et envoyé par les
soins de M. Rabier à tous les proviseurs et principaux dont
beaucoup, du reste, avaient répondu à mes lettres d’enquête, se
montrant en général favorables aux associations. Le rapport de
M. Callot visait la création, dans les chefs-lieux d ’arrondissement
et de canton, de champs scolaires selon le plan proposé par le
général Lewal (prail’ie naturelle de 2 à 6 hectares avec pistes de
courses à pied e t hangar pouvant servir d’abri). M. Callot examinait
s’il ne sera it pas possible d’utiliser les champs de courses, le :;
terrains communaux et militaires et si une loi rendant obligatofre
pour les communes l’établissement de champs scolaires ne serait
pas opportune ? L’enquête à laquelle il s ’était livré n’avait pas
révélé de la part des municipalités des tendances bien généreuses
et rénovatrices à cet éga1·d et l’on comprend qu’à l’heure actuelle
presque rien encore n’ait été r éalisé dans une voie pourtant si
nécessaire.


Arrivons maintenant à ce fameux« jubilé». C’était une occasion
Arrivons maintenant à ce fameux« jubilé». C’était une occasion