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Au début de 1888, le petit volume dans lequel j’avais résumé sous une forme pas trop rébarbative les résultats de ma longue enquête à travers la pédagogie britannique et les conclusions auxquelles j’en étais arrivé concernant la réforme nécessaire de la pédagogie française — se trouva prêt à paraître. Il fut publié en effet chez Hachette au mois de mars. Entre temps, le « nouveau régime » se préparait à l’école Monge ; M. Godart n’avait d’abord eu en vue que le Pré Catelan qui se fût trouvé |
Au début de 1888, le petit volume dans lequel j’avais résumé sous une forme pas trop rébarbative les résultats de ma longue enquête à travers la pédagogie britannique et les conclusions auxquelles j’en étais arrivé concernant la réforme nécessaire de la pédagogie française — se trouva prêt à paraître. Il fut publié en effet chez Hachette au mois de mars. Entre temps, le « nouveau régime » se préparait à l’école Monge ; M. Godart n’avait d’abord eu en vue que le Pré Catelan qui se fût trouvé ainsi transformé à certaines heures en un vaste terrain de « récréations » : des récréations à la campagne. Mais bientôt il décida d’aller plus loin et entama des négociations avec le concessionnaire du lac du Bois de Boulogne, M. Adrien Fleuret. Il admit même que l’école ferait construire à ses frais un certain nombre de yoles à quatre qui seraient plus tard transportées sur la Seine. Enfin les potaches allaient donc ramer ! M. Godart consentit également à diverses modifications de son programme primitif et notamment à la formation parmi ses élèves de petits clubs sportifs librement constitués et se gouvernant eux-mêmes. En outre, il fut convenu qu’une escouade de mongiens accompagnés par le directeur de l’école et plusieurs professeurs se rendraient à la Pentecôte à Eton. Le voyage devait durer trois jours et je me chargeai de le préparer. Dans un autre ordre d’idées, j’avais demandé que, lors du congrès annuel tenu par la Société d’{{corr|Economie|Économie}} sociale et toujours très suivi, la majeure partie d’une des deux grandes séances générales du soir me fût réservée pour une communication sur « le remède au surmenage et la transformation des lycées de Paris ». Enfin, je m’occupais du futur comité destiné à mettre en route la Ligue d’{{corr|Education|Éducation}} physique dont j’avais donné le plan et annoncé la création dans le ''Français'' du 30 août 1887. |
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ainsi transformé à certaines heures en un vaste terrain de « récréations » : des récréations à la campagne. Mais bientôt il décida d’aller plus loin et entama des négociations avec le concessionnaire du lac du Bois de Boulogne, M. Adrien Fleuret. Il admit même que l’école forait construire à ses frais un certain nombre de yoles à quatre qui seraient plus tard transportées sur la Seine. Enfin les potaches allaient donc ramer ! M. Godart consentit également à diverses modifications de son programme |
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primitif et notamment à la formation parmi ses élèves de petits clubs sportifs librement constitués et se gouvernant eux-mêmes. En outre, il fut convenu qu’une escouade de mongiens accompagnés par le directeur de l’école et plusieurs professeurs se rendraient à la Pentecôte à Eton. Le voyage devait durer trois jours et je me chargeai de le préparer. Dans un autre ordre d’idées, j’avais demandé que, lors du congrès annuel tenu par la Société d’{{corr|Economie|Économie}} sociale et toujours très suivi, la majeure partie d’une des deux grandes séances générales du soir me fût réservée pour une communication sur « le remède au surmenage et la transformation des lycées de Paris ». Enfin, je m’occupais du futur comité destiné à mettre en route la Ligue d’{{corr|Education|Éducation}} physique dont j’avais donné le plan et annoncé la création dans le ''Français'' du 30 août 1887. |
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Ce comité eut premièrement un président. Ce n’est pas ainsi que l’on procède d’ordinaire, il est vrai. Je ne connaissais pas |
Ce comité eut premièrement un président. Ce n’est pas ainsi que l’on procède d’ordinaire, il est vrai. Je ne connaissais pas |