« Le fantôme vivant, ou Les Napolitains » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
marqué pour match
Ligne 1 :
{{TextQuality|25%}}{{Titre|Le fantôme vivant, ou Les Napolitains|[[Auteur:Mathurin-Joseph Boullault|Mathurin-Joseph Boullault]]|1801|Fantôme vivant}}
 
==__MATCH__:[[Page:Boullault - Le fantôme vivant, ou Les Napolitains, 1801.djvu/7]]==
 
Le comte de Mainfredi était un des seigneurs de Naples les plus distingués à la cour. Il joignait à l'éclat d'une haute naissance une fortune considérable. A l'ombre de la gloire de ses nobles aïeux, il jouissait de tous les plaisirs que procurent la distinction et l'opulence. A la cour, à la ville, le nom de Mainfredi était cité : chacun tirait vanité d'être connu de lui et même de le connaître. Il était inscrit sur les tablettes de toutes 1es jolies femmes qui lui savaient infiniment de gré d'un voyage qu'il avait fait en France pour erfectionner ses principes de galanterie et en assurer le triomphe auprès du beau sexe. En effet, il l'avait mis à profit. Observateur attentif de nos aimables Céladons, ou plutôt de nos adorables roués, il avait eu le talent d'en saisir le ton , les manières et les maximes ; on le donnait pour modèle à tous les jeunes seigneurs Napolitains. Les cercles retentissaient de son éloge ; on voulait l'avoir partout, et cela n'était pas difficile, car le comte de