« Page:Ségur - Les vacances.djvu/265 » : différence entre les versions
Pywikibot touch edit |
|||
État de la page (Qualité des pages) | État de la page (Qualité des pages) | ||
- | + | Page validée | |
En-tête (noinclude) : | En-tête (noinclude) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
{{Nr||LES VACANCES.|259}} |
|||
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
en fit le tour et parut satisfait de son examen. « Apportez-moi des draps et à souper, dit-il, des bougies pour remplacer ce bougeoir qui va bientôt s’éteindre ; et aussi mes pistolets, Joseph, et de quoi les recharger. » Les domestiques se retirèrent pour exécuter les ordres de leur maître ; |
|||
en fit le tour et parut satisfait de son examen. |
|||
l’hôtesse les accompagna avec empressement, mais elle ne revint pas avec eux quand ils rapportèrent les armes du maréchal et tout ce qu’il avait demandé. « Et notre hôtesse, Joseph ? Elle ne vient donc pas ? J’aurais quelques questions à lui |
|||
« Apportez-moi des draps et à souper, dit-il, des |
|||
⚫ | |||
bougies pour remplacer ce bougeoir qui va bientôt s’éteindre et aussi mes pistolets, Joseph, et |
|||
qu’on la tuerait plutôt que de l’y faire rentrer. — Sotte femme ! dit le maréchal en riant. Servez-moi le souper, Joseph ; et vous, Pierre faites mon lit et allumez les bougies. Ouvrez les fenêtres ; ça sent le moisi à suffoquer. » On eut |
|||
de quoi les recharger. » Les domestiques se retirèrent |
|||
⚫ | |||
pour exécuter les ordres de leur maître ; |
|||
⚫ | |||
l’hôtesse les accompagna avec empressement, mais |
|||
elle ne revint pas avec eux quand ils rapportèrent |
|||
les armes du maréchal et tout ce qu’il avait demandé. |
|||
« Et notre hôtesse, Joseph ? Elle ne vient |
|||
donc pas ? J’aurais quelques questions à lui |
|||
adresser ; cette tapisserie me semble curieuse. |
|||
⚫ | |||
a entendu les esprits chuchoter et siffler à son |
|||
oreille, dans l’escalier et dans la chambre, et |
|||
qu’on la tuerait plutôt que de l’y faire rentrer. |
|||
« — Sotte femme ! dit le maréchal en riant. Servez-moi le souper, Joseph ; et vous, Pierre faites |
|||
mon lit et allumez les bougies. Ouvrez les fenêtres ; ça sent le moisi à suffoquer. » On eut |
|||
quelque peine à ouvrir les fenêtres, fermées depuis |
|||
⚫ | |||
était pleine de bois ; le maréchal fit allumer |
|||
un bon feu, mangea avec appétit du petit salé aux |
|||
⚫ |