« Page:Schoebel - Le Mythe de la femme et du serpent.djvu/106 » : différence entre les versions

Aucun résumé des modifications
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 4 : Ligne 4 :
la femme de monter sur la scène ? La conscience
la femme de monter sur la scène ? La conscience
qu’elle avait de son ascendant sur l’homme était si entière,
qu’elle avait de son ascendant sur l’homme était si entière,
que la courtisane Aspasie <ref> Qu’il ne faut pas confondre avec la célèbre amante de Périclès. Celle-ci était de Milet, l’autre de Phocée.</ref> pouvait dire aux officiers de
que la courtisane Aspasie<ref> Qu’il ne faut pas confondre avec la célèbre amante de Périclès. Celle-ci était de Milet, l’autre de Phocée.</ref> pouvait dire aux officiers de
Cyrus, qui l’appelaient auprès de ce roi : « Le premier de
Cyrus, qui l’appelaient auprès de ce roi : « Le premier de
vous qui mettra la main sur moi s’en repentira <ref>{{grec}}. (Plut., Artaxerces, XXVI.)</ref> ». Et
vous qui mettra la main sur moi s’en repentira<ref>{{lang|grc|Οἰμώζεται μέντοι τούτων ὅς ἄν ἐμοὶ προσαγάγῃ τὰς χεῖρας}}. (Plut., ''Artaxerces'', XXVI.)</ref> ». Et
personne n’osa l’approcher. Chez les Étrusques, la famille
personne n’osa l’approcher. Chez les Étrusques, la famille
s’honorait volontiers d’adopter le nom de son aïeule, et les
s’honorait volontiers d’adopter le nom de son aïeule, et les
monuments funéraires témoignent que la femme était l’égale
monuments funéraires témoignent que la femme était l’égale
de l’homme <ref>''Corssen'', ''Ueber die Spr. der Etrusk''., Il, p. 520 sqq.</ref>. Chez les Romains, le respect de la femme
de l’homme<ref>''Corssen'', ''{{lang|de|Ueber die Spr. der Etrusk}}''., II, p. 520 sqq.</ref>. Chez les Romains, le respect de la femme
était, s’il est possible, plus grand encore. Non seulement
était, s’il est possible, plus grand encore. Non seulement
on l’appelait déesse, ''{{lang|la|dea}}'', mais on lui rendait volontiers
on l’appelait déesse, ''{{lang|la|dea}}'', mais on lui rendait volontiers