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comme pronostic de fécondité et symbole d’avenir n’en éloignait toute idée de souillure. C’est encore ainsi que dans l’Inde, où les dévots de Çiva portent toujours le lingam à leur bonnet<ref>Wilson, ''{{lang|en|Sketch of the Religions Sects}}'', etc., dans ''{{lang|en|Asiat. Research}}''., XVII, p. 192. </ref>, la doctrine religieuse afférente, consacrée par toute une littérature, ne voit dans le phallus que l’emblème du principe de vie ou l’enveloppe des éléments qui constituent l’âme. C’est pour les Çivaïtes surtout que le lingam est la vie, la vie individuelle même de celui qui le porte<ref>Graul, ''{{lang|de|Reise in Ostindien}}'', II, 96. </ref>. Aussi assure-t-il au ''lingadhari'' ou pballophore la rémission de ses péchés et son salut dans le ciel de Çiva<ref>''{{lang|it|Si portarebbe il Lingam al collo, al bracico o alla testa, e che tutti quelli ch’avrebbero questa devozione, otterebbero la rimissione di tutti li loro peccati, ed avrebbero per ricompensa il cielo de Siva}}''. (Paullinus a Bartbolomæo, ''{{lang|la|Systema Brahmanicum liturgicum}}'', etc., p. 32 ; 1791.)</ref>, dans ce ''{{lang|sk-la|kailâsa}}'' ou paradis qui, pour ses plaisirs d’amour, ressemble beaucoup à celui de Mahomet. Le lingadhari arrive, de plus, à la connaissance philosophique suprême où « cinq devient identique à un », où le ''{{lang|sk-la|pansâtsaram}}'' se transmute en ''{{lang|sk-la|ekâtsaram}}''<ref>Ce tour de force dépasse, on le voit, celui auquel Faust est initié dans la cuisine de la sorcière.</ref>. Après cela, on pense bien que les fêtes et les processions lingamiques étaient et sont encore célébrées dans l’Inde avec des démonstrations qui ne le cèdent en rien à celles dont le phallus était le sujet en Grèce et en Égypte. Le pèlerinage à Pandharpur en l’honneur de Vithoba, incorporation de Krishna, est très-populaire. Or, le dieu est couronné du lingam et les pèlerins ''portano in questa occasione varj lingam di'' |
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comme pronostic de fécondité et symbole d’avenir n’en |
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éloignait toute idée de souillure. C’est encore ainsi que |
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dans l’Inde, où les dévots de Çiva portent toujours le |
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lingam à leur bonnet<ref> (1)</ref>, la doctrine religieuse afférente, |
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consacrée par toute une littérature, ne voit dans le phallus |
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que l’emblème du principe de vie ou l’enveloppe des éléments |
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qui constituent l’âme. C’est pour les Çivaïtes surtout |
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que le lingam est la vie, la vie individuelle même de |
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celui qui le porte<ref> (2</ref>. Aussi assure-t-il au Mngadhari oh |
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pballophore la rémission de ses péchés et son salut dans |
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le ciel de Çiya (3), dans ce kailâsa ou paradis qui, pour |
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ses plaisirs d’amour, ressemble beaucoup à celui de Mahomet- |
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de lingadhari arrive, de pins, à la connaissance philosophique |
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suprême où « cinq devient identique à un », où |
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le pansâtsaram se transmute en ekâtsaram (4). Après cela, on |
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pense bien que les fêtes et les processions lingamiquesétaient |
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et sont encore célébrées dans l’Inde avec des démonstrations |
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qui ne le cèdent en rien à celles dont le phallus était |
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le sujet en Grèce et en Égypte. Le pèlerinage à Pandharpur |
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en l’honneur de Vithoba, incorporation de Krishna, |
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est très-populaire. Or, le dieu est couronné du lingam et |
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les pèlerins portano in questa occasione varj lingam di |
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(’) Wilson, Sketchof the Religions Secti, etc., dans Atiat. Research., |
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XVII, p. 19 ?. |
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(*) Graul, Reite in Qstindien, H, 96. |
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(s) Si portarebbe il Lingam al collo, al bracico o alla tetla, e cite |
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tutti quelli ch’avrebbero quesla devozione, olterebbero la rimittione di |
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tutti U loro peccati, ed avrebbero per ricompensa il cielo de SMva. |
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(Paullinus a Bartbolomæo, Systema Rrahmanicum liturgicum, etc., |
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p. 32 ; 1791.) |
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(*) Ce tour de force dépasse, on le voit, celui auquel Faust est initié |
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dans la cuisine de la sorcière. |
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