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mieux pour recouvrer la liberté de ses mouvements.
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La brasse.


Au cours de ces exercices, la brasse s’apprendra d’elle-même. On peut y aider pourtant en faisant répéter à sec sur le chevalet les mouvements des bras et des jambes. Ceci pourra même intervenir en manière de préface avant que l’élève ait été jeté à l’eau pour la première fois. La raison en est que la brasse répond, chez beaucoup d’individus, à une espèce d’instinct, de sorte qu’ils cherchent, à peine dans l’eau et sans même s’en apercevoir, à la pratiquer ; ils le font d’une manière précipitée et sans le moindre accord entre bras et jambes. La lenteur et la simultanéité nécessaires se règlent fort bien sur le chevalet. Si l’on médit du chevalet, c’est qu’on lui demande en général ce qu’il ne peut donner. La natation à sec n’existe pas. Les sensations et les résistances produites par l’eau modifient complètement les conditions de l’exercice et détruisent par conséquent l’effet du travail préliminaire ; seul le rythme demeure identique ; il y a donc
Au cours de ces exercices, la brasse s’apprendra d’elle-même. On peut y aider pourtant en faisant répéter à sec sur le chevalet les mouvements des bras et des jambes. Ceci pourra même intervenir en manière de préface avant que l’élève ait été jeté à l’eau pour la première fois. La raison en est que la brasse répond, chez beaucoup d’individus, à une espèce d’instinct, de sorte qu’ils cherchent, à peine dans l’eau et sans même s’en apercevoir, à la pratiquer ; ils le font d’une manière précipitée et sans le moindre accord entre bras et jambes. La lenteur et la simultanéité nécessaires se règlent fort bien sur le chevalet. Si l’on médit du chevalet, c’est qu’on lui demande en général ce qu’il ne peut donner. La natation à sec n’existe pas. Les sensations et les résistances produites par l’eau modifient complètement les conditions de l’exercice et détruisent par conséquent l’effet du travail préliminaire ; seul le rythme demeure identique ; il y a donc