« Œuvres complètes de Theophile (Jannet)/Au Roy. Estreine » : différence entre les versions

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{{chapitre|{{PAGENAME}}|[[Auteur:Théophile de Viau|Théophile de Viau]]||}}
 
 
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Le dessein que j’avais de saluer le Roi,
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Mon âme en adorant à cet objet s’arrête,
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Et mon esprit en fait mon travail et ma fête.
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Et pour lui tous nos cœurs n’étaient que des autels ;
==[[Page:Viau - Œuvres complètes, Jannet, 1856, tome 1.djvu/287]]==
 
Tous les peuples chrétiens l’avaient fait leur arbitre,
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Le Soleil est ravi quand son œil vous reluit,
==[[Page:Viau - Œuvres complètes, Jannet, 1856, tome 1.djvu/288]]==
 
Et ne voudrait jamais de repos ni de nuit :
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Ne vous mît au hasard d’un général naufrage !
==[[Page:Viau - Œuvres complètes, Jannet, 1856, tome 1.djvu/289]]==
 
Béni soit ce grand Dieu qui, d’un soin paternel
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Grand Roi, vous avez fait un ciel de votre empire ;
==[[Page:Viau - Œuvres complètes, Jannet, 1856, tome 1.djvu/290]]==
 
Il eut un bon Atlas, le vôtre n’est pas pire ;