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Au contraire, dans les œuvres de Christine de Pisan, qui appartient à la fois au {{sc|xiv}}{{e}} et au {{sc|xv}}{{e}} siècles, le rondeau affecte des formes multiples non seulement dans sa structure, mais aussi dans la mesure du vers, qui peut
Au contraire, dans les œuvres de Christine de Pisan, qui appartient à la fois au {{s|xiv|e|-}} et au {{s|xv|e|s}}, le rondeau affecte des formes multiples non seulement dans sa structure, mais aussi dans la mesure du vers, qui peut
comprendre 10, 8, 7, 4, 3, 2 syllabes et même une seule<ref>''Œuvres poétiques de Christine de Pisan'', p. p. Maurice Roy,
comprendre 10, 8, 7, 4, 3, 2 syllabes et même une seule<ref>''Œuvres poétiques de Christine de Pisan'', p. p. Maurice Roy,
t. I (1886),p. 147-185.</ref>. Les couplets deviennent plus longs et par suite les refrains s’écourtent ; au lieu de répéter la moitié du premier couplet à la fin du second et le premier couplet tout entier à la fin du troisième, les poètes prennent l’habitude, surtout pour les rondeaux ayant plus de 5 vers au premier couplet, de ne répéter qu’un ou deux vers à la fin des
t. I (1886), p. 147-185.</ref>. Les couplets deviennent plus longs et par suite les refrains s’écourtent ; au lieu de répéter la moitié du premier couplet à la fin du second et le premier couplet tout entier à la fin du troisième, les poètes prennent l’habitude, surtout pour les rondeaux ayant plus de 5 vers au premier couplet, de ne répéter qu’un ou deux vers à la fin des
deuxième et troisième couplets, « tout à la voulenté du facteur», comme le dit plus tard Pierre Fabri<ref>''Le grand et vray art de plaine rethoricque'' (éd. Estienne Caveiller, Paris, 1539), fol. {{sc|xxxii}}.</ref>. L’ancienne forme persiste toutefois encore longtemps, car on en a de nombreux exemples dans Charles d’Orléans et aussi dans la poésie dramatique.
deuxième et troisième couplets, « tout à la voulenté du facteur», comme le dit plus tard Pierre Fabri<ref>''Le grand et vray art de plaine rethoricque'' (éd. Estienne Caveiller, Paris, 1539), fol. {{sc|xxxii}}.</ref>. L’ancienne forme persiste toutefois encore longtemps, car on en a de nombreux exemples dans Charles d’Orléans et aussi dans la poésie dramatique.