« L’Antoniade/Le Pape et les Souverains temporels » : différence entre les versions
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On a pu l’appeler un nouveau Charlemagne,
Mais qu’il ose enlever un pied de la Romagne ;
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==[[Page:Rouquette - L'Antoniade, 1860.djvu/39]]==
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Qu’il brandisse le sabre, en menaçant la Croix ;
Qu’il ose !... et c’en est fait de Napoléon Trois ! ?
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Et lorsqu’à son insulte elle joint la menace,
La jeune République, insensible à ses cris,
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==[[Page:Rouquette - L'Antoniade, 1860.djvu/40]]==
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Sous sa libre bannière, abrite ses proscrits,
Offre à ses émigrés de verdoyants asiles,
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La foudre vengeresse, en frappant votre front
Couronné par l’orgueil, effacera l’affront ;
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==[[Page:Rouquette - L'Antoniade, 1860.djvu/41]]==
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Et si le repentir, à votre heure suprême,
Avec des pleurs d’amour n’enlève l’anathème ;
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