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avec sa belle voix, ses larmes et son inspiration, comme la veille elle
REVUE. — CHRONIQUE. ¥Jo
avait joué ''Anna'' de Mozart, comme demain elle jouerait ''Ophélie'' ou ''Juliette''.
avec sa belle voix, ses larmes et son inspiration , comme la veille elle

avait joué Anna de Mozart, comme demain elle jouerait Ophélie ou Ju-
Dernièrement, tandis que ''Don Juan'' était en répétition à l’Opéra, on
liette.
s’occupait aussi à Vienne du chef-d’œuvre ; le soir même où Mlle Falcon
Dernièrement , tandis que Don Juan était en répétition à l'Opéra , on
chantait pour la première fois le rôle de Julia, Mme Devrient le reprenait
s'occupait aussi à Vienne du chef-d'œuvre ; le soir même où IM"*^ Falcon
sur le théâtre de ''Kœnigstadt''.
chantait pour la première fois le rôle de Julia, M"^*' Devrient le reprenait

sur le théâtre de KœnUjstadt.
La sympathie musicale est grande entre les deux pays. A Berlin, la
La sympathie musicale est grande entre les deux pays. A Berlin, la
musique de Spontini a été reçue avec enthousiasme ; les Allemands ont
musique de Spontini a été reçue avec enthousiasme ; les Allemands ont
pour la Vestale une admiration qui date de long-temps, et l'on connaît
pour ''la Vestale'' une admiration qui date de long-temps, et l’on connaît
cette phrase, un peu maniérée, de Jean-Paul : « Qu'on m'exécute à Man-
cette phrase, un peu maniérée, de Jean-Paul : « Qu’on m’exécute à Manheim ''la Vestale'' de Spontini, et vous verrez si j’ai sur mon émotion le
même empire qu’elle aura sur mon âme. »
heim la Vestale de Spontini, et vous verrez si j'ai sur mon émotion le

même empire qu'elle aura sur mon ame. »


— Il paraît que depuis quelque temps M. Jules Janin consacre sa plume à
— Il paraît que depuis quelque temps M. Jules Janin consacre sa plume à
l'inlelligence en bavette. Un procès de la sixième chambre correctionnelle
l’intelligence en bavette. Un procès de la sixième chambre correctionnelle
nous a ifait savoir que M. Janin, poursuivi aujourd'hui conmie plagiaire
nous a fait savoir que M. Janin, poursuivi aujourd’hui comme plagiaire
et contrefacteur par les propriétaires de YFaIio Bnianuique, sert quelque-
et contrefacteur par les propriétaires de l’''Echo Britannique'', sert quelquefois à ses admirateurs des morceaux qu’il prend à droite et à gauche, et
qu’il signe de son nom. C’est ainsi, du moins, que la chose est arrivée à
fois à ses aduiiratrurs des morceaux qu'il prend à droite et à gauche, et
l’égard des aventures de ''Gaspard Hauser'', qui ont fait verser tant de larmes aux jeunes lecteurs du ''Journal des Enfans''.
qu'il signe de son nom. C'est ainsi, du moins, que la cliose est arrivée à

l'égard des aventures de Gaspard Uauser, (jui ont fait verser tant de lar-
M. Janin n’ayant point répondu à l’appel de son nom. Me Bethmont,
mes aux jeunes lecteurs du Journal (les En fans.
avocat de la partie civile, s’est mis à lire l’''Echo Britannique'', tandis que
M. Janin n'ayant point répondu à l'appel de son nom. M'" Bethmont,
M. l’avocat du roi collationnait sur un article du ''Journal des Enfans'', au
avocat de la partie civile, s'est mis à lire VEcho Briiannuiue . tandis que
bas duquel on lit Jules Janin.
M. l'avocat du roi collationnait sur un article du Journal des Enfans, au

bas du(jucl on lit Jules Janin.
C'est idenli(iuenient la même chose, si l'on en excepte quelques lignes
C’est identiquement la même chose, si l’on en excepte quelques lignes
d'introduction, s'est écrié M. le substitut. — (Hilarité.)
d’introduction, s’est écrié M. le substitut. — (Hilarité.)

L'avocat a fait remar([uer que certaines fautes typographiques n'avaient
L’avocat a fait remarquer que certaines fautes typographiques n’avaient
pas même été corrigées, ce qui prouverait que l'article a été fait avec un
pas même été corrigées, ce qui prouverait que l’article a été fait avec un
ou deux coups de ciseau.
ou deux coups de ciseau.

Sur les conclusions du ministère public , IM. Jules Janin et le directeur
Sur les conclusions du ministère public, M. Jules Janin et le directeur
du Journal des Enfans ont été condamnés à l2o fr. tl'amende et à oOO fr.
du ''Journal des Enfans'' ont été condamnés à 125 fr. d’amende et à 500 fr.
dédommages-intérêts.
de dommages-intérêts.
—La seconde livraison du grand travail de M. Capefigue sur l'histoire de

la reforme, de la ligue et du régne de Henri /T paraîtra dans la seconde
— La seconde livraison du grand travail de M. Capefigue sur ''l’histoire de la reforme, de la ligue et du règne de Henri IV'' paraîtra dans la seconde
quinzaine de mai; elle conticîit les tleux grandes scènes populaires de cette
quinzaine de mai ; elle contient les deux grandes scènes populaires de cette
épo(iue, la Saint-BariJkélemij et les barricades. La physionomie de ces
époque, ''la Saint-Barthélemy'' et ''les barricades''. La physionomie de ces
événemensest entièrement ciiangée; les documens originaux puisés dans
événemens est entièrement changée ; les documens originaux puisés dans
les registres de l'Hùtel-de- Ville de Paris , dans les archives espagnoles de
les registres de l’Hôtel-de-Ville de Paris, dans les archives espagnoles de
Simancas, expliquent ces scène i de rues que des esprits vulgaires, se
Simancas, expliquent ces scènes de rues que des esprits vulgaires, se
copiant les uns après les autres, avaient jetées dans les mêmes formes et
copiant les uns après les autres, avaient jetées dans les mêmes formes et
empreintes du même esp; it. C'est un curieux travail d'érudition et de cri-
empreintes du même esprit. C’est un curieux travail d’érudition et de critique que celui qu’achève M. Capefigue. Le règne de Henri IV formera la dernière livraison.

tique que celui qu'achève AL Capefigue. Le règne de Henri Pv formera la

dernière livraison.
ELOA, ou LA SŒUR DES ANGES, PAR M. ZlÉGLER, COMPOSITIONS AU
ELOA, ou LA SŒUR DES ANGES, PAR M. ZlÉGLER, COMPOSITIONS AU TRAIT SUR LE POÈME DE M. ALFRED DE VIGNY. — C’est une heureuse idée que d’avoir voulu appliquer cette manière au trait de Flaxman et de
TRAIT SUR LE POÈME DE M. ALFRED DE VIGNY. — C'cst UUC lieureUSC
idée que d'avoir voulu api)liquer celte manière au- trait de Flaxman et de
Cornélius à une œuvre française, à Eloa, à cette Béatrix déchue, à cette
Cornélius à une œuvre française, à Eloa, à cette Béatrix déchue, à cette
Marguerite si angélique aussi, quoique abusée. Il y a d'ailleurs, dans le
Marguerite si angélique aussi, quoique abusée. Il y a d’ailleurs, dans le
talent et la manière de M. Ziégler, des affinités secrètes (jui devaient di-
talent et la manière de M. Ziégler, des affinités secrètes qui devaient diriger le choix de son crayon vers M. Alfred de Vigny préférablement à
riger le choix de son crayon vers M. Alfred de Vigny préférablement à