« Imitation de Jésus-Christ/Livre 3/Chapitre 40 » : différence entre les versions

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==__MATCH__:[[Page:Corneille - Imitation de Jésus-Christ, édition 1862.djvu/493]]==
 
<center>'''Que l’homme n’a rien de bon de soi-même, et ne se peut glorifier d’aucune chose.'''</center>
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pour attirer chez eux l’honneur de tes visites ?
Que t’a fait l’homme enfin, que ta grâce pour lui
 
</poem>
==[[Page:Corneille - Imitation de Jésus-Christ, édition 1862.djvu/494]]==
<poem>
aime à se prodiguer, et lui servir d’appui ?
Ai-je lieu de m’en plaindre avec quelque justice,
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mes plus ardents efforts ne peuvent rien produire,
et mon infirmité retrouve en un moment
la tiédeur, le désordre et le relâchement.
</poem>
==[[Page:Corneille - Imitation de Jésus-Christ, édition 1862.djvu/495]]==
<poem>
le désordre et le relâchement.
Toi seul, toujours le même et toujours immuable,
te soutiens dans un être à jamais perdurable,
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que mon âme n’ait plus de quoi se défier,
que ma constante ardeur ne tourne plus en glace,
 
</poem>
==[[Page:Corneille - Imitation de Jésus-Christ, édition 1862.djvu/496]]==
<poem>
que mon sort affermi ne change plus de face,
et que mon cœur enfin, plein de zèle et de foi,
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d’où prendre quelque gloire, et chercher quelque estime,
je vois, pour tout appui de mes plus hauts efforts,
le néant que je suis, et le rien d’où je sors,
</poem>
==[[Page:Corneille - Imitation de Jésus-Christ, édition 1862.djvu/497]]==
<poem>
et le rien d’où je sors,
et que fonder sa gloire ainsi sur le rien même,
c’est une vanité qui va jusqu’à l’extrême.
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la véritable gloire et la sainte allégresse,
rapporter à toi seul, et non à sa vertu,
 
</poem>
==[[Page:Corneille - Imitation de Jésus-Christ, édition 1862.djvu/498]]==
<poem>
le plus solide éclat dont on soit revêtu,
louer en tous ses dons l’auteur de la nature,
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qu’à tes vrais serviteurs départ ta seule main,
et qui ne peut souffrir aucun mélange humain.
</poem>
==[[Page:Corneille - Imitation de Jésus-Christ, édition 1862.djvu/499]]==
<poem>
Ces honneurs temporels qui rendent l’ âme vaine,
ces orgueilleux dehors de la grandeur mondaine,