« Imitation de Jésus-Christ/Livre 1/Chapitre 23 » : différence entre les versions

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==__MATCH__:[[Page:Corneille - Imitation de Jésus-Christ, édition 1862.djvu/176]]==
 
<center>'''De la méditation de la mort.'''</center>
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dans ton cœur, qu’elle éclaire mal,
ne souffre aucune sainte flamme,
 
</poem>
==[[Page:Corneille - Imitation de Jésus-Christ, édition 1862.djvu/177]]==
<poem>
et forme une aveugle langueur
de la stupidité de l’ âme
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d’une vie heureuse et sans fin,
et non pas ce commun destin
à
à qui la naissance te livre ;
</poem>
==[[Page:Corneille - Imitation de Jésus-Christ, édition 1862.djvu/178]]==
<poem>
à qui la naissance te livre ;
prépares-y-toi sans ennui :
si tu ne le peux aujourd’hui,
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comptent bien les mois et les ans
qu’a vus couler notre retraite ;
 
</poem>
==[[Page:Corneille - Imitation de Jésus-Christ, édition 1862.djvu/179]]==
<poem>
mais tel les étale à grand bruit,
dont la bouche devient muette
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ta vie étendra sa durée ;
et la nuit reçois le sommeil,
 
</poem>
==[[Page:Corneille - Imitation de Jésus-Christ, édition 1862.djvu/180]]==
<poem>
sans la croire plus assurée
d’atteindre au retour du soleil.
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Oh ! Qu’heureux est celui qui montre
à toute heure un esprit fervent,
 
</poem>
==[[Page:Corneille - Imitation de Jésus-Christ, édition 1862.djvu/181]]==
<poem>
et qui se tient tel en vivant,
qu’il veut que la mort le rencontre !
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ses abattements, ses douleurs,
rendent fort peu d’hommes meilleurs,
 
</poem>
==[[Page:Corneille - Imitation de Jésus-Christ, édition 1862.djvu/182]]==
<poem>
non plus que les plus grands voyages ;
souvent les travaux en sont vains,
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n’est pas toujours un bon appui
près de sa majesté suprême,
 
</poem>
==[[Page:Corneille - Imitation de Jésus-Christ, édition 1862.djvu/183]]==
<poem>
et si tu veux bien négliger
toi-même le soin de toi-même,
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encore un jour, encore une heure :
il faudra partir promptement,
 
</poem>
==[[Page:Corneille - Imitation de Jésus-Christ, édition 1862.djvu/184]]==
<poem>
et la soif d’une fin meilleure
n’obtiendra pas un seul moment.
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te donne liberté de suivre
Jésus-Christ jusque dans les cieux.
</poem>
==[[Page:Corneille - Imitation de Jésus-Christ, édition 1862.djvu/185]]==
<poem>
Qu’une sévère pénitence
n’épargne point ici ton corps,
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celui-là d’être submergé,
cet autre dans les feux expire ! "
 
</poem>
==[[Page:Corneille - Imitation de Jésus-Christ, édition 1862.djvu/186]]==
<poem>
l’un, écrasé subitement
sous le débris d’un bâtiment,
Ligne 256 ⟶ 296 :
tout ce que Dieu te donne à vivre :
tu ne sais quand tu dois mourir,
 
</poem>
==[[Page:Corneille - Imitation de Jésus-Christ, édition 1862.djvu/187]]==
<poem>
et moins encor ce qui doit suivre
les périls qu’il y faut courir.
Ligne 280 ⟶ 324 :
Ne tiens sur la terre autre place
que d’un pèlerin sans arrêt,
 
</poem>
==[[Page:Corneille - Imitation de Jésus-Christ, édition 1862.djvu/188]]==
<poem>
qui ne prend aucun intérêt
aux soins dont elle s’embarrasse ;