« La Mort d’Achille et la dispute de ses armes » : différence entre les versions

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Représenté pour la première fois en 1635. {{ThéâtreDébut}}
 
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Épitre au Roi
 
Sire,
Puisque toute la France délivrée de sa crainte se jette aux pieds de V.M. [i.e. Votre Majesté] pour lui témoigner qu'elle n'est pas méconnaissante, je serais le seul coupable, si je n'augmentais cette honorable foule de vos peuples qui porte si haut dans l'air le bruit des justes acclamations qu'elle donne à la dernière, et à la plus illustre de vos victoires, voyant comme elle déploie

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déjà ses ailes pour voler de votre côté. Et en effet, Sire, quelques grandes, et quelques étonnantes qu'aient été vos actions depuis que vous tenez ce magnifique Sceptre que le droit du sang vous a mis en main, et que vos Royales vertus vous confirment tous les jours, V.M. semblerait n'avoir pas tout à fait travaillé pour son honneur, si elle n'avait eu une plus ample matière pour occuper sa grandeur et sa force : tantôt elle s'employait à vaincre des Rebelles, tantôt à soutenir la faiblesse de ses alliés contre la violence des Usurpateurs, et tantôt à réprimer l'insolence et la perfidie d'un voisin, et d'un vassal ; Il était temps qu'elle fit paraître que toutes ses armes lui sont également avantageuses, et qu'elle s'aide aussi glorieusement du bouclier que de l'épée : Et ça été en cette dernière guerre qu'elle en a donné, et en donne encore des preuves qui mettent sa gloire au plus haut point qu'elle puisse être, et qui font rougir l'Espagne de la honte, et de la vanité de ses entreprises. Si les autres Monarques ont de l'assurance, et de la tranquillité dans leurs États, ils la tiennent moins d'eux-mêmes que de leurs sujets qui travaillent sans cesse pour le salut et pour l'affermissement de leurs couronnes, mais au contraire le repos et la sureté que nous avons ne

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vient pas tant de nous comme c'est un effet de votre agitation, et des dangers où V.M. s'expose tous les jours pour la conservation de nos vies, et de nos biens : De façon que nous ne pourrions nous dispenser de nos hommages légitimes à moins que d'ajouter l'ingratitude à la désobéissance, et d'offenser en votre personne le meilleur père qu'ait jamais eu la Patrie, et le plus grand, et le plus vaillant Roi du monde ; Achille que je vous offre en toute humilité le confesserait de sa propre bouche si V.M. avait besoin des louanges d'un moindre qu'elle ; je la supplie très humblement qu'il en soit vu de bon oeil, et qu'elle pardonne à l'ambition de celui qui l'ose présenter ; C'est, Sire de V.M. le très humble, très obéissant, et très fidèle serviteur et sujet,
 
DE BENSSERADDE
 
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Au lecteur.
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{{personnages|ACHILLE
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{{ACTE|I}}
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Enfin je crains un mal que je ne connais pas.
 
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{{Personnage|briséide}}.
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Je me la sens fermer par une main de glace,
 
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Un pesant faix m'abat quand je me veux lever, [25]
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Je la crains dans la paix, et la cherche aux combats.
 
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Qu'elle ne vienne à moi que par la noble voie,
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La gloire est ma maîtresse, et je l'adore aussi : [70]
 
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Pourtant à quelque effet que mon courage monte,