« Études sur les glaciers/VII » : différence entre les versions

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Mais les tranches transversales du glacier ne se transforment pas immédiatement en pyramides. Il faut pour cela que des mouvements latéraux inégaux vien­nent encore les diviser dans différents sens, de ma­nière à déterminer des masses prismatiques irrégu­lières, qui s’atténuent vers le haut par l’effet de la fonte et de l’évaporation. Cet effet ne se produit pas seulement sur les glaciers. Les grands blocs de glace qui se détachent du glacier d’Aletsch et nagent à la surface du lac de Moeril se fondent également en py­ramides dont les parois conservent, comme celles des aiguilles du glacier, leur teinte azurée. (Voyez PI. 12).
Les traces de stratification <ref>M. Godeffroy a eu la malheureuse idée d’envisager les traces fréquentes de stratification que présentent les glaciers, même à leur partie inférieure, comme les indices d’un clivage horizontal, qui, combiné avec les crevasses transversales qu’il appelle un cli­vage perpendiculaire, déterminerait la formation des aiguilles et des pyramides.</ref> que l’on observe
 
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fréquentes de stratification que présentent les glaciers, même à leur partie inférieure, comme les indices d’un clivage horizontal, qui, combiné avec les crevasses transversales qu’il appelle un cli­vage perpendiculaire, déterminerait la formation des aiguilles et des pyramides.</ref> que l’on observe quelquefois sur les parois des crevasses, facilitent la dislocation de ces tranches ; et il arrive même sou­vent que des masses entières d’aiguilles s’écroulent par cet effet, et referment les vides qui les séparaient : c’est ce que l’on peut voir en plusieurs endroits du glacier de Viesch (Tab. 9 et 10).
 
== Notes ==
<references />
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