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ses poèmes, dans ses romans et dans ses nouvelles : c’est lui que nous |
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reconnaissons dans tous ses personnages ; c’est lui toujours avec ses goûts |
reconnaissons dans tous ses personnages ; c’est lui toujours avec ses goûts |
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simples et naïfs, avec sa science aimable ; c’est lui partout avec son |
simples et naïfs, avec sa science aimable ; c’est lui partout avec son |
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amour des vieux livres et des fleurs. Ses héros et ses héroïnes sont tous |
amour des vieux livres et des fleurs. Ses héros et ses héroïnes sont tous |
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botanistes, |
botanistes, bibliomanes ou philologues ; ils sont conspirateurs ; ils sont |
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proscrits ; ils sont poètes ; ils sont exaltés, mystiques ; ils sont |
proscrits ; ils sont poètes ; ils sont exaltés, mystiques ; ils sont parfois |
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exagérés et visionnaires ; ils sont tous un peu ce qu’est ou ce que fut leur |
exagérés et visionnaires ; ils sont tous un peu ce qu’est ou ce que fut leur |
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auteur. En vérité, jamais écrivain ne s’est peint ainsi lui-même à chacune |
auteur. En vérité, jamais écrivain ne s’est peint ainsi lui-même à chacune des pages de ses livres. |
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des pages de ses livres. |
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Quant au style de M. Nodier, ce style tout à la fois si savant, si pur, |
Quant au style de M. Nodier, ce style tout à la fois si savant, si pur, |
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si élégant, si harmonieux, et dont l’étude ne saurait être trop recommandée, |
si élégant, si harmonieux, et dont l’étude ne saurait être trop recommandée, qui voudrait y reprendre quelque chose n’y trouverait à blâmer |
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qui voudrait y reprendre quelque chose n’y trouverait à bhlmer |
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peut-être qu’une excessive richesse et un peu de superflu dans sesornemens. |
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disparaît parfois sous la broderie, et que l’œil a peine alors à en retrouver |
disparaît parfois sous la broderie, et que l’œil a peine alors à en retrouver |
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le tissu. Mais n’est-ce pas un très-pardonnable défaut qu’une semblable |
le tissu. Mais n’est-ce pas un très-pardonnable défaut qu’une semblable |
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opulence ? |
opulence ? Ne jette pas qui veut sur sa pensée un pareil manteau. |
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A. FONTANEV. |
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A. FONTANEY. |
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Obscurantisme au dix-neuvième siècle, M. Abel Transon, ex-saint-simonien, |
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se plaint amèrement que la Revue des Deux Mondes ait refusé d’insérer |
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un article de M. Yictor Considérant sur la doctrine de M. Fourier. |
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''Obscurantisme au dix-neuvième siècle'', M. Abel Transon, ex-saint-simonien, se plaint amèrement que la Revue des Deux Mondes ait refusé d’insérer un article de M. Victor Considérant sur la doctrine de M. Fourier. |
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et elle se réserve d’examiner, sous un point de vue critique, le système |
et elle se réserve d’examiner, sous un point de vue critique, le système |
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de M. |
de M. Fourier, dont elle observe avec intérêt le développement. La ''Revue des Deux Mondes'' est amie de toute publicité, et il est faux d’imputer |
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des Deux Mondes est amie de toute publicité, et il est faux d’imputer |
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philosophique, aucune exclusion aveugle, qui serait bien plutôt |
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le propre des sectaires et des fanatiques de tout genre. Mais, en même |
le propre des sectaires et des fanatiques de tout genre. Mais, en même |
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temps, la Revue des Deux Mondes ne se croit nullement obligée, sous |
temps, la ''Revue des Deux Mondes'' ne se croit nullement obligée, sous |
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peine d’obscurantisme, d’insérer les homélies de M. Transon, hier |
peine d’obscurantisme, d’insérer les homélies de M. Transon, hier |
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saint-simonien et aujourd’hui |
saint-simonien et aujourd’hui ''fouriériste'' : elle n’a pas jugé à propos |
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d’insérer l’article de M. |
d’insérer l’article de M. Victor Considérant, parce que cet article de |
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M. Considérant et d’autres encore, pour lesquels la Revue a été sollicitée, |
M. Considérant et d’autres encore, pour lesquels la ''Revue'' a été sollicitée, lui ont paru secs, sans critique, d’un jargon mathématique à la |
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lui ont paru secs, sans critique, d’un jargon mathématique à la |
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fois et métaphorique, sentant le disciple d’une lieue ; en un mot, parce |
fois et métaphorique, sentant le disciple d’une lieue ; en un mot, parce |
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