« Jocelyn/Nouvel épilogue » : différence entre les versions

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==__MATCH__:[[Page:Lamartine - Œuvres complètes de Lamartine, tome 4.djvu/448]]==
 
<poem>
 
 
Là, sans doute la mort avait fermé le livre.
Je voulus engager la servante à me suivre,
Elle me répondit en me montrant du doigt
L'arbuste enraciné dans les fentes du toit :
« A ces murs, comme lui, ma vie a pris racine,
On me laissera bien vieillir sous ces ruines.
Qu'est-ce qui soignerait ce seuil abandonné ?
On m'y rapportera le pain que j'ai donné. »
Je sifflai vainement le chien du jeune prêtre,
Il s'émut à la voix de l'ami de son maître,
Mais flairant le sentier qui menait au cercueil,
Sans faire un pas plus loin il me suivit de l'oeil. ;
Les oiseaux affranchis revinrent à leur cage,
Et je n'emportai rien de son pauvre héritage,
Que sur sa croix de bois son vieux Christ de laiton,
Ces feuillets déchirés, sa Bible et son bâton.
Six mois après, au temps où l’on coupe les seigles,
Je vins herboriser aux montagnes des Aigles.