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PARIS ET ROME. 21 |
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de 1848, pense qu’il faut combattre les insurrections debout et les amnistier |
de 1848, pense qu’il faut combattre les insurrections debout et les amnistier |
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tombées |
tombées ; c’est pourquoi il a commis ce crime, ouvrir sa maison aux vaincus, |
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offrir un asile aux fugitifs. De là l’exaspération des vainqueurs. Qui défend |
offrir un asile aux fugitifs. De là l’exaspération des vainqueurs. Qui défend |
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les malheureux indigne les heureux. Ce forfait doit être châtié. Et sur |
les malheureux indigne les heureux. Ce forfait doit être châtié. Et sur |
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criant tous les cris du meurtre, et ayant l’ignorance dans le cerveau, la haine |
criant tous les cris du meurtre, et ayant l’ignorance dans le cerveau, la haine |
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au cœur, et aux mains des pierres, de la boue et des gants blancs. |
au cœur, et aux mains des pierres, de la boue et des gants blancs. |
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L’assaut a manqué, point par la faute des assiégeants. Si la porte n’a pas |
L’assaut a manqué, point par la faute des assiégeants. Si la porte n’a pas |
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été enfoncée, c’est que la poutre est arrivée trop tard |
été enfoncée, c’est que la poutre est arrivée trop tard ; si un enfant n’a pas |
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été tué, c’est que la pierre n’a point passé assez |
été tué, c’est que la pierre n’a point passé assez près ; si l’homme n’a pas été |
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massacré, c’est que le soleil s’est levé. |
massacré, c’est que le soleil s’est levé. |
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Concluons. |
Concluons. |
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Laquelle de ces deux foules est la populace |
Laquelle de ces deux foules est la populace ? Entre ces deux multitudes, |
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les misérables de Paris et les heureux de Bruxelles, quels sont les misérables |
les misérables de Paris et les heureux de Bruxelles, quels sont les misérables ? |
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Ce sont les heureux. |
Ce sont les heureux. |
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Et l’homme de la place des Barricades avait raison de leur jeter ce mot |
Et l’homme de la place des Barricades avait raison de leur jeter ce mot |
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méprisant au moment où l’assaut commençait. |
méprisant au moment où l’assaut commençait. |
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Maintenant, entre ces deux sortes d’hommes, ceux de Paris et ceux de |
Maintenant, entre ces deux sortes d’hommes, ceux de Paris et ceux de |
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Bruxelles, quelle différence y a-t-il ? |
Bruxelles, quelle différence y a-t-il ? |
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L’éducation. |
L’éducation. |
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Les hommes sont égaux au berceau. |
Les hommes sont égaux au berceau. À un certain point de vue intellectuel, |
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il y a des exceptions, mais des exceptions qui confirment la règle. Hors |
il y a des exceptions, mais des exceptions qui confirment la règle. Hors |
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de là, un enfant vaut un enfant. Ce qui, de tous ces enfants égaux, fait plus |
de là, un enfant vaut un enfant. Ce qui, de tous ces enfants égaux, fait plus |
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tard des hommes différents, c’est la nourriture. Il y a deux nourritures |
tard des hommes différents, c’est la nourriture. Il y a deux nourritures ; la |
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première, qui est bonne, c’est le lait de la |
première, qui est bonne, c’est le lait de la mère ; la deuxième, qui peut être |
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mauvaise, c’est l’enseignement du maître. |
mauvaise, c’est l’enseignement du maître. |
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De là, la nécessité de surveiller cet enseignement. |
De là, la nécessité de surveiller cet enseignement. |
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VI |
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On pourrait dire que dans notre siècle il y a deux écoles. Ces deux |
On pourrait dire que dans notre siècle il y a deux écoles. Ces deux |
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écoles condensent et résument en elles les deux courants contraires qui |
écoles condensent et résument en elles les deux courants contraires qui |
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entraînent la civilisation en sens inverse, l’un vers l’avenir, l’autre vers le |
entraînent la civilisation en sens inverse, l’un vers l’avenir, l’autre vers le |
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passé |
passé ; la première de ces deux écoles s’appelle Paris, l’autre s’appelle Rome. |