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De courir pour des morts, d’errer pour les tombeaux,
De courir pour des morts, d’errer pour les tombeaux,
Qu’un autre aille au Tibet, à Médine, à Lorette ;
Qu’un autre aille au Tibet, à Médine, à Lorette ;
Je porte mon offrande au tombeau du poëte :
Je porte mon offrande au tombeau du {{corr|poëte|poète}} :
Voltaire a tous mes vœux, son culte est immortel ;
Voltaire a tous mes vœux, son culte est immortel ;
Vainqueur de tous les saints, il en purgea le ciel.
Vainqueur de tous les saints, il en purgea le ciel.


{{corr|A|À}} ces mots d’un coursier guidant le pas docile,
{{corr|A|À}} ces mots d’un coursier guidant le pas docile,
J’abandonne aux neuf sœurs, mon studieux asyle ;
J’abandonne aux neuf sœurs, mon studieux {{corr|asyle|asile}} ;
Je salue en passant cet aîné des fauxbourgs
Je salue en passant cet aîné des {{corr|fauxbourgs|faubourgs}}
Qui rasa la Bastille et dansa sur ses tours ;
Qui rasa la Bastille et dansa sur ses tours ;
J’effleure sur ma gauche, en côtoyant la Seine,
J’effleure sur ma gauche, en côtoyant la Seine,
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Ce donjon trop étroit, ce triste Charenton,
Ce donjon trop étroit, ce triste Charenton,
Où souvent la folie a logé la raison.
Où souvent la folie a logé la raison.
Je vis de loin l’asyle où les comtes de Brie,
Je vis de loin l’{{corr|asyle|asile}} où les comtes de Brie,
D’un sceptre féodal accablaient leur patrie ;
D’un sceptre féodal accablaient leur patrie ;
Nangis dans ses marchés offrit à mes regards
Nangis dans ses marchés offrit à mes regards