« Page:Désorgues - Voltaire, ou le Pouvoir de la philosophie, 1798.djvu/5 » : différence entre les versions

modèle nr
Als33120 (discussion | contributions)
ponctuation : point après ciel, enlevé trois virgules
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 6 : Ligne 6 :
Je porte mon offrande au tombeau du poëte :
Je porte mon offrande au tombeau du poëte :
Voltaire a tous mes vœux, son culte est immortel ;
Voltaire a tous mes vœux, son culte est immortel ;
Vainqueur de tous les saints, il en purgea le ciel
Vainqueur de tous les saints, il en purgea le ciel.


{{corr|A|À}} ces mots d’un coursier guidant le pas docile,
{{corr|A|À}} ces mots d’un coursier guidant le pas docile,
Ligne 12 : Ligne 12 :
Je salue en passant cet aîné des fauxbourgs
Je salue en passant cet aîné des fauxbourgs
Qui rasa la Bastille et dansa sur ses tours ;
Qui rasa la Bastille et dansa sur ses tours ;
J’effleure sur, ma gauche, en côtoyant la Seine,
J’effleure sur ma gauche, en côtoyant la Seine,
Ce monument fameux de la faiblesse humaine,
Ce monument fameux de la faiblesse humaine,
Ce donjon trop étroit, ce triste Charenton,
Ce donjon trop étroit, ce triste Charenton,
Où souvent la folie a logé la raison.
Où souvent la folie a logé la raison.
Je vis de loin, l’asyle où les comtes de Brie,
Je vis de loin l’asyle où les comtes de Brie,
D’un sceptre féodal accablaient leur patrie ;
D’un sceptre féodal accablaient leur patrie ;
Nangis dans ses marchés offrit à mes regards
Nangis dans ses marchés offrit à mes regards
Les descendants, d’Apis transportés sur des chars,
Les descendants d’Apis transportés sur des chars,
Et qui, les pieds liés, la tête renversée,
Et qui, les pieds liés, la tête renversée,
Pleuraient de leurs aïeux la fortune passée,
Pleuraient de leurs aïeux la fortune passée,