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Les travaux sont cessés, et la gerbe étonnée |
{{métrifieur|Les travaux sont cessés, et la gerbe étonnée |
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Reste sur la faucille à demi moissonnée : |
Reste sur la faucille à demi moissonnée : |
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Tel qu'un torrent grossi par des torrents nouveaux, |
Tel qu'un torrent grossi par des torrents nouveaux, |
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Qui des rocs à grand bruit précipite ses flots, |
Qui des rocs à grand bruit précipite ses flots, |
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On en vit accourir des sommets helvétiques |
On en vit accourir des sommets helvétiques, |
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Des hauteurs du Jura, de ces bords poétiques |
Des hauteurs du Jura, de ces bords poétiques |
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Où Voltaire sema les vers et les bienfaits, |
Où Voltaire sema les vers et les bienfaits, |
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Que n’ont point oublié les enfants de Cérès. |
Que n’ont point oublié les enfants de Cérès. |
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Eh ! qui n’a point connu les accords de Voltaire ! |
Eh ! qui n’a point connu les accords de Voltaire ! |
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Le fils dans |
Le fils dans le berceau les apprit de sa {{corr|mere|mère}}, |
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Chaque sexe, chaque âge en modulait les sons, |
Chaque sexe, chaque âge en modulait les sons, |
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Et tous s’embellissaient de l’éclat de ses dons. |
Et tous s’embellissaient de l’éclat de ses dons. |
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Grossis à chaque instant d’une foule nouvelle, |
Grossis à chaque instant d’une foule nouvelle, |
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Ils guidaient vers Paris leur marche solemnelle. |
Ils guidaient vers Paris leur marche solemnelle. |
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Ah ! lorsqu’on vit de loin flotter leurs étendards |
Ah ! lorsqu’on vit de loin flotter leurs étendards |
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Quelle joie enivra cette ville des arts ! |
Quelle joie enivra cette ville des arts ! |
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Des portes à l’instant, |
Des portes à l’instant, l’œil de larmes humide, |
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Coururent ; les amis, les compagnons d’Alcide, |
Coururent ; les amis, les compagnons d’Alcide, |
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Ses antiques parents et ses fameux rivaux, |
Ses antiques parents et ses fameux rivaux, |
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Dès l’enfance témoins de ses nombreux travaux ; |
Dès l’enfance témoins de ses nombreux travaux ; |
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Près d’eux un tendre essaim de beautés virginales, |
Près d’eux un tendre essaim de beautés virginales, |
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Le front ceint de lauriers, sous le lin des vestales |
Le front ceint de lauriers, sous le lin des vestales |
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Etendaient vers le char leurs innocentes mains, |
{{corr|Etendaient|Étendaient}} vers le char leurs innocentes mains, |
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Et de fleurs en marchant parfumaient les chemins : |
Et de fleurs en marchant parfumaient les chemins : |
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Là, tout près de ta nièce, ô sublime |
Là, tout près de ta nièce, ô sublime Corneille, |
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Brillait cette orpheline, adoptive merveille, |
Brillait cette orpheline, adoptive merveille, |
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Que Voltaire accueillit au matin de ses ans, |
Que Voltaire accueillit au matin de ses ans, |
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Et dota de vertus, de grâce et de talents. |
Et dota de vertus, de grâce et de talents. |
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O quelle douce joie humecta sa paupière |
{{corr|O|Ô}} quelle douce joie humecta sa paupière |
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Alors qu’elle apperçut son bienfaiteur, son pere |
Alors qu’elle apperçut son bienfaiteur, son {{corr|pere|père}}|sauf_premier=vrai}} |