« Page:Désorgues - Voltaire, ou le Pouvoir de la philosophie, 1798.djvu/17 » : différence entre les versions

correction OCR
 
État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page non corrigée
+
Page corrigée
En-tête (noinclude) :En-tête (noinclude) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
(16)
{{nr||(16)}}
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
Les travaux sont cessés, et la gerbe étonnée
{{métrifieur|Les travaux sont cessés, et la gerbe étonnée
Reste sur la faucille à demi moissonnée :
Reste sur la faucille à demi moissonnée :
Tel qu'un torrent grossi par des torrents nouveaux,
Tel qu'un torrent grossi par des torrents nouveaux,
Qui des rocs à grand bruit précipite ses flots,
Qui des rocs à grand bruit précipite ses flots,
On en vit accourir des sommets helvétiques ,
On en vit accourir des sommets helvétiques,
Des hauteurs du Jura, de ces bords poétiques
Des hauteurs du Jura, de ces bords poétiques
Où Voltaire sema les vers et les bienfaits,
Où Voltaire sema les vers et les bienfaits,
Que n’ont point oublié les enfants de Cérès.
Que n’ont point oublié les enfants de Cérès.
Eh ! qui n’a point connu les accords de Voltaire !
Eh ! qui n’a point connu les accords de Voltaire !
Le fils dans lexberceau les apprit de sa mere,
Le fils dans le berceau les apprit de sa {{corr|mere|mère}},
Chaque sexe, chaque âge en modulait les sons,
Chaque sexe, chaque âge en modulait les sons,
Et tous s’embellissaient de l’éclat de ses dons.
Et tous s’embellissaient de l’éclat de ses dons.


Grossis à chaque instant d’une foule nouvelle,
Grossis à chaque instant d’une foule nouvelle,
Ils guidaient vers Paris leur marche solemnelle.
Ils guidaient vers Paris leur marche solemnelle.
Ah ! lorsqu’on vit de loin flotter leurs étendards
Ah ! lorsqu’on vit de loin flotter leurs étendards
Quelle joie enivra cette ville des arts !
Quelle joie enivra cette ville des arts !
Des portes à l’instant, l’oeil de larmes humide,
Des portes à l’instant, l’œil de larmes humide,
Coururent ; les amis, les compagnons d’Alcide,
Coururent ; les amis, les compagnons d’Alcide,
Ses antiques parents et ses fameux rivaux,
Ses antiques parents et ses fameux rivaux,
Dès l’enfance témoins de ses nombreux travaux ;
Dès l’enfance témoins de ses nombreux travaux ;
Près d’eux un tendre essaim de beautés virginales,
Près d’eux un tendre essaim de beautés virginales,
Le front ceint de lauriers, sous le lin des vestales
Le front ceint de lauriers, sous le lin des vestales
Etendaient vers le char leurs innocentes mains,
{{corr|Etendaient|Étendaient}} vers le char leurs innocentes mains,
Et de fleurs en marchant parfumaient les chemins :
Et de fleurs en marchant parfumaient les chemins :
Là, tout près de ta nièce, ô sublime Corneilley,
Là, tout près de ta nièce, ô sublime Corneille,
Brillait cette orpheline, adoptive merveille,
Brillait cette orpheline, adoptive merveille,
Que Voltaire accueillit au matin de ses ans,
Que Voltaire accueillit au matin de ses ans,
Et dota de vertus, de grâce et de talents.
Et dota de vertus, de grâce et de talents.
O quelle douce joie humecta sa paupière
{{corr|O|Ô}} quelle douce joie humecta sa paupière
Alors qu’elle apperçut son bienfaiteur, son pere
Alors qu’elle apperçut son bienfaiteur, son {{corr|pere|père}}|sauf_premier=vrai}}