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1654 : « … quand j’auray achevé des traitez geometriques où je travaille il y a desjà quelque temps. » D’autre part, parmi les papiers recueillis après la mort de Pascal, on trouva quelques fragments sur les coniques qui furent communiqués à Leibniz, en 1676 et dont l’un traitait ''{{lang|la|de loco solido}}''. « C’est pour ce sujet, dit Leibniz, que MM. Descartes et Fermat ont travaillé quand ils ont donné la composition du lieu solide, chacun à sa mode, Pappus leur en ayant donné l’occasion. » Il y a tout lieu de croire que les écrits signalés par Mersenne en 1644 et 1648 sont ceux-là mêmes qui étaient encore inachevés lorsqu’ils furent vus par Leibniz. Ces écrits sont aujourd’hui perdus. Nous n’en possédons qu’un, la ''{{lang|la|Generatio Conisectionum}}'', qui était, sans doute, le début du Traité des Coniques préparé par Pascal, et dont Leibniz avait fait prendre une copie complète (conservée à la Bibliothèque de Hanovre, vol. cité, ''Pascaliana'' ff. 1–9). Sur le reste du traité nous n’avons que quelques indications, émanant également de Leibniz : elles se trouvent dans une lettre adressée à Étienne Perier et dans des notes manuscrites, que nous allons successivement transcrire et analyser.
218 ŒUVRES


i65A : « •• quand j'auray achevé des traitez géométriques où
je travaille il y a desjà quelque temps. » D'autre part, parmi
les papiers recueillis après la mort de Pascal, on trouva quel-
ques fragments sur les coniques qui furent communiqués à
Leibniz, en 1676 et dont l'un traitait de loco solido. « C'est
pour ce sujet, dit Leibniz, que MM. Descartes et Fermât ont
travaillé quand ils ont donné la composition du lieu solide,
chacun à sa mode, Pappus leur en ayant donné l'occasion. »
il y a tout lieu de croire que les écrits signalés par Mersenne
en 1644 et 1648 sont ceux-là mêmes qui étaient encore ina-
chevés lorsqu'ils furent vus par Leibniz. Ces écrits sont au-
jourd'hui perdus. Nous n'en possédons qu'un, la Generatio
Conisectionum, qui était, sans doute, le début du Traité des
Coniques préparé par Pascal, et dont Leibniz avait fait pren-
dre une copie complète (conservée à la Bibliothèque de Ha-
novre, vol. cité, Pascaliana fif. 1-9). Sur le reste du traité
nous n'avons que quelques indications, émanant également
de Leibniz : elles se trouvent dans une lettre adressée à
Etienne Perier et dans des notes manuscrites, que nous
allons successivement transcrire et analyser.


{{centré|<big>I</big>}}
��C'est par Oldenburg * que Leibniz avait connu l'existence des
manuscrits de Pascal, et il est à plusieurs reprises question
de ces manuscrits dans la correspondance des deux savants.


Le 6 avril 1678, Oldenburg annonce a Leibniz qu'il a en-
tendu parler d'un traité inédit de Pascal relatif aux sections
coniques, et il ajoute : « edocti fuimus a Bibilopola Parisien si
de Prex^ manuscriptum id esse pênes fratrcm quemdam
suum (Prexii) in Arvernia. Utinam id protrahi in lacem pos-
set^ » {Briejw. v. Leibniz m. Mathematikern t. I, p. 08). 01-


1. Cf. une étude de Gerhardt : Desargues und Pascal ixher die Kre-
gebchnitten (Sitzungsber. d. K. Preussischen Akadem. d. Wissensch.,.
1892, I).


C’est par Oldenburg<ref>Cf. une étude de Gerhardt : ''{{lang|de|Desargues und Pascal über die Kregelschnitten}}'' ({{lang|de|Sitzungsber. d. K. Preussischen Akadem. d. Wissensch.}}, 1892, I).</ref> que Leibniz avait connu l’existence des manuscrits de Pascal, et il est à plusieurs reprises question de ces manuscrits dans la correspondance des deux savants.
2. Le libraire Guillaume Desprez, rue S. Jacques.


Le 6 avril 1673, Oldenburg annonce a Leibniz qu’il a entendu parler d’un traité inédit de Pascal relatif aux sections coniques, et il ajoute : « {{lang|la|edocti fuimus a Bibliopola Parisiensi de Prex}}<ref name="p218">Le libraire Guillaume Desprez, rue S. Jacques.</ref> {{lang|la|manuscriptum id esse penes fratrem quemdam suum (Prexii) in Arvernia. Utinam id protrahi in lacem posset}}<ref name="p218" /> » (''{{lang|de|Briefw. v. Leibniz m. Mathematikern}}'' t.&nbsp;I, p.&nbsp;88). {{tiret|Ol|denburg}}
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