« Théologie portative, ou Dictionnaire abrégé de la religion chrétienne » : différence entre les versions

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<DD>Voix intérieure et irrésistible de la divinité, qui invite un garçon
 
 
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ou une fille de quinze ans à s’enfermer pour avoir le plaisir de s’ennuyer toute leur vie. La vocation à l’état ecclésiastique est un saint désir d’obtenir des bénéfices et des revenus, que Dieu lui-même inspire aux cadets de famille, qui n’ont rien, ou à tous ceux qui se sentent un penchant invincible à ne rien faire pour la société.
 
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<DT>Volontés
 
<DD>Il est de foi de croire que Jésus-Christ a deux volontés et deux natures ; la première est la sienne, la seconde est celle du clergé, qui n’est pas
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toujours la sienne, mais à laquelle, ainsi que nous,
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il est bien forcé de se plier.
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<DT>Yeux
 
<DD>Organes très inutiles à tout bon chrétien,
==[[Page:Bernier - Théologie portative, 1768.djvu/231]]==
qui doit fermer les yeux pour marcher plus sûrement dans la voie du salut ; ou même les arracher quand le clergé le scandalise.
 
 
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<DT>Zèle
 
<DD>Fièvre sacrée, accompagnée souvent de redoublemens et de transports au cerveau, à laquelle les dévots et les dévotes sont fort sujets : c’est une maladie endémique et contagieuse dont le christianisme a gratifié le genre humain. Depuis dix-huit siècles les chrétiens ont beaucoup à se louer des avantages qu’ils retirent des crises salutaires que le fils de Dieu et son clergé ont causées sur la terre, et qui, si Dieu ou les princes n’y mettent la main, dureront infailliblement jusqu’à la consommation des siècles.
=== no match ===
siècles.
 
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