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établir dans le tableau suivant, indiquant, dans chaque catégorie, le nombre des propriétaires dont les fortunes réunies produisent une somme égale à celle d’un seul propriétaire de la plus riche catégorie :
catégorie, le nombre des propriétaires dont les fortunes
réunies produisent une somme égale à celle d’un seul
propriétaire de la plus riche catégorie :


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! style="border:solid 1px #000;border-width:0 1px 1px 0;"| MOYENNE<br/><small>DE LA FORTUNE</small>
! style="border:solid 1px #000;border-width:0 1px 1px 0;"| MOYENNE<br/><small>DE LA FORTUNE</small>
! style="border:solid 1px #000;border-width:0 1px 1px 0;"| NOMBRE<br/><small>DE PROPRIÉTAIRES <br/>représentant<br/>85 millions de francs</small>
! style="border:solid 1px #000;border-width:0 1px 1px 0;"| NOMBRE<br/><small>DE PROPRIÉTAIRES <br/>représentant<br/>85 millions de francs</small>
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Nous pouvons faire remarquer, en outre, que le
Nous pouvons faire remarquer, en outre, que le
nombre considérable des personnes qui meurent, sans
nombre considérable des personnes qui meurent, sans
même figurer pour 20 sous aux tables de l'enregistrement,
même figurer pour 20 sous aux tables de l’enregistrement,
est un élément de plus, s’ajoutent aux suites
est un élément de plus, s’ajoutant aux autres
pour établir l'extrême inégalité de la répartition de la
pour établir l’extrême inégalité de la répartition de la
richesse<ref>Un ancien, découragé par le spectacle de la société de son temps, s'écriait que la vertu n'est qu'un nom; un moraliste moderne pourrait bien dire à juste titre que notre devise : liberté, égalité, fraternité, n'est qu'un mensonge sous trois noms différents. Nos économistes orthodoxes ne feront croire à personne que le possesseur de 83 millions de francs *******
richesse<ref>Un ancien, découragé par le spectacle de la société de son temps, s’écriait que la vertu n’est qu’un nom ; un moraliste moderne pourrait bien dire à juste titre que notre devise : liberté, égalité, fraternité, n’est qu’un mensonge sous trois noms différents.

posxpMeu)’ de 85 tnUttona de fronce. ptacJ au eommct do lu hMrur.
Nos économistes orthodoxes ne feront croire à personne que le possesseur de 83 millions de francs, placé au sommet de la hiérarchie féodale moderne, paie autant d’impôts, d’impôts indirects notamment, que les {{formatnum:334648}} individus placés au bas de cette hiérarchie, et possèdent, tous réunis, une égale richesse. Ce citoyen, 83 fois millionnaire, supporte certainement mille fois moins d’impôts que ces derniers, et cependant sa fortune est égale à la somme totale du petit avoir de chacun de ceux-ci. Bien mieux, il ne ''supporte'' rien si sa fortune est toute entière en rentes ou en certaines valeurs mobilières. Voilà ce fameux impôt sur la chose, si vanté par M. Jules Mocha et par les partisans du veau d’or toujours debout. N’est-il pas démontré par cet exemple que nos impôts, ne tenant pas compte de la situation individuelle du contribuable, n’ont aucune proportion avec ce qu’il possède.
chie Modtde moderne, paie autant dimp~ta, d impôta indtfffta
notHmnwnt, que les Mt.CtN !ttdtvid<ta ptncda au baa de cette
hMraK’hto.ct ptm&dcnt, tona ~notf.unc~nto rtchfMp. Cecttoyco.
M fots tn)U)onna !po. eupporto certatnontent mlUo fo !a mo)na
d impAta quo ces dpmtcM. et cependant sa fortune est t’gate il la
Muntne t<’tntodtt pcUttt~ntp do chacun do ceux-ci. Bien mipm, il
no <MM)o~e rien ai sn foftnno cet touto cnt~M pu fpntM ou en
fertutnpa ~otcura mobHtÛMa. Votta ce fontotm imp~t sur la chooo.
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tttt~oora debout. X’Mt.H pna d~txonhJ p)’p n’t Mfmpto que nna
tntptUf), no tonont pna complo de tn fttt)t)t)t))t )nd !dt)pUo du
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Admettona t hypotM’so du ~n’nd «t~tcm- ft futaom payer an
poMCMfup des 85 tftt)Ut’n') t)t) huptU ~~0) ro quo pntcnt )<*<
!S).6t6 fontrtbnabtpapos~dont nttttst M tnttO.me.ct n.tus ~ct-rona
qu’en motna dptfnta ans, tes M «tOHonadt)pK’tt)tpr<’ttF"nipoo-fë
tout pnOfM don< ht cntMC du ’rFt’xf’)- qut j.’uc duna tx-tro o~thu.
loglo Ononct~M to t~to du tonnfnt) des n)tM do t’nnt)’)uo UonuOa.


Admettons l’hypothèse du grand orateur et faisons payer au possesseur des 83 millions un impôt égal à ce que paient les {{formatnum:334626}} contribuables possédant aussi 83 millions, et nous verrons qu’en moins de trois ans, les 83 millions du premier auront passé tout entiers dans la caisse du Trésor qui joue dans notre mythologie financière le rôle du tonneau des filles de l’antique Dannüs. — Ou bien ne faisons payer à ces {{formatnum:334626}} possesseurs de 83 millions qu’un impôt égal à celui que paie le possesseur de semblable somme ; nous les verrons dans la joie de ne plus payer que 20 ou 40 sous chacun au lieu des 20 ou 40 francs qu’ils supportent actuellement.</ref>.
Ou bien no fn<sonx pnypp A ces 33~. 0M puMCMfOMde S3 n<)t-Uoxaqx’on
tmpttt <’t{t)) û celui que pnto to p~fftffxpnFdo «pntbtnhto
somme ; nous tes verrons duna tnjntc do noptoe pnyt’qtto 20 ou
40 Mua chacun au lieu des 20 ou M frunce qa < !a eoppoftfut
actttcUentettt.</ref>.